Edward Hopper
article de wikipédia
Exerçant essentiellement son art à New York, où il avait son atelier, il est considéré comme l’un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes. Au début de sa carrière, il a représenté des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un témoin attentif des mutations sociales aux États-Unis. Il produisit beaucoup d’huiles sur toile, mais travailla également l'affiche, la gravure (eau-forte) et l'aquarelle.
Une grande partie de l’œuvre de Hopper exprime la nostalgie d’une Amérique passée, ainsi que le conflit entre nature et monde moderne. Ses personnages sont le plus souvent esseulés et mélancoliques.
Inspiration
La peinture d’Edward Hopper puise son inspiration dans les œuvres du XVIIe siècle (Vélasquez, Rembrandt, Vermeer), mais aussi parmi les maîtres du XIXe siècle : Goya, Daumier et Manet. L’artiste américain apprécie tout particulièrement le travail d’Edgar Degas, notamment dans le rendu de l’espace et l’usage de lignes obliques dans la composition.
Hopper s’intéresse également aux poèmes de Ralph Waldo Emerson ainsi qu’aux théories de Carl Gustav Jung et de Sigmund Freud. Ses peintures ont souvent été comparées aux pièces réalistes d’Henrik Ibsen (1828-1906). Pour Noctambules (1942), où, derrière la baie vitrée d'un bar de nuit, deux hommes et une femme sont assis au comptoir, chacun absorbé dans ses pensées, Hopper dit s’être inspiré d’une nouvelle d’Hemingway, Les Tueurs.
Hopper aimait aller au cinéma et le septième art exerça une certaine influence sur son œuvre. Sa peinture possède en outre un « caractère éminemment photographique ». Les vues en hauteur (Bureau dans une petite ville, 1953), en plongée (Village américain, 1912 ; La Ville, 1927) ou en contre-plongée (Maison au bord de la voie ferrée, 1925 ; Deux Comédiens, 1965) en témoignent, de même que les cadrages, les effets d’éclairage et la mise en scène de ses tableaux.
J'ai mis quelques unes de ses toiles mais il y en a beaucoup d'autres ici