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Ce que femme

Publié le par Aimela

 

 

Ce que femme...

 

 

 

Il était une fois... Dans un pays qu’on appelait le Boulkikistan, un roi et une reine.

 

Le crayon - Pourquoi m’as tu sorti, si pour écrire des noms de pays que je ne connais pas.

 

L’auteur - Parce que j’essaie d’écrire un conte. Dans les contes il y a beaucoup d’imaginaire, des pays qui n’existent pas.

 

La page - Si tu commences à expliquer le pour qui et le pourquoi, t’as pas fini... Tu n’as écrit qu’une phrase... la plus facile.

 

L’auteur - Je sais, C’est le crayon qui m’a interrompu avec ses commentaires. Le roi et la reine vivaient heureux sur une terre prospère, le ciel était toujours bleu et les habitants heureux.

 

Le crayon - Si c’est pour raconter que tout le monde est heureux, cela n’en vaut pas la peine, reposes moi car le sang commence à m’envahir le cerveau... Ce n’est pas agréable du tout.

 

La page - Moi, je suis contente, ta pointe me caresse partout, je sens des sensations dans toute ma feuille.

 

Le crayon - Et si je te griffais, tu seras contente aussi ?

 

La page - Ce que tu peux être désagréable par moments, je plains l’auteur.

 

Le crayon - Tu parles d’un auteur, il n’est pas capable d’aligner deux lignes sans faire de fautes... Alors pour écrire un conte... Laisses moi rire...Gras.

 

L’auteur - Est-ce que c’est fini de vous chamailler tous les deux, Vous m’empêchez de me concentrer sur la suite...

 

Le crayon - On l’a connait « Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». C’est dans tous les contes.

 

L’auteur - J’ai envie d’une autre fin, J’ai envie que tout se finisse mal, j’ai le droit... Non ?

 

La page - Tu as tous les droits cher auteur, tu es le maître on obéit.

 

Le crayon - Tu obéis, moi j’en ai assez de toutes ces sornettes, je veux dormir.

 

L’auteur - Il n’est pas question de repos pour l’instant, mon histoire n’est pas finie. Je te laisserai tranquille plus tard.

 

Le crayon – Grrr! ...

 

La page - Tu vois crayon, je te l’avais dit, pas moyen de l’arrêter.

 

Le crayon - Pourquoi ?

 

La page - L’auteur est une femme

 

Le crayon - Oui et alors ?

 

La page - Tu n’as jamais entendu dire que ce que femme veut... Dieu le veut.

 

Le crayon - J’ai peut-être une idée...

 

La page - Laquelle ?

 

Le crayon - Tu vas voir...

 

L’auteur - C’est bon pour ce soir, j’ai mal au bras, de plus je n’y vois plus rien. Allons nous coucher.

 

Le crayon - Ouf ! J’ai gagné. Du repos bien mérité.

 

La page - Pour ce soir, oui... Mais demain ?

 

Le crayon - Demain est un autre jour.

Publié dans sketchs

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Pas de Jugement

Publié le par Aimela

Le 2 décembre 2022 mon petit atelier d'écriture désertait le centre pour aller écrire à l'abbaye d'Ardenne ? Un lieu que je ne connaissais pas  alors  que c'est très proche de Caen. 

Abbaye d'Ardenne

 

 Pour écrire, l'animatrice nous a donné  ce petit refrain de  G Brassens  

Pas de jugement

 

Quand on est con, on est con

 

Refrain

Le temps ne fait rien à l'affaire.

Quand on est con, on est con !

Qu'on est 20 ans, qu'on soit grand père

Quand on est con, on est con ( Georges Brassens)

 

 

Les cons ne savent pas qu'ils sont cons, moi par exemple, si on ne me disait pas que je le suis, je l'ignorerais et puis , on est toujours le con de quelqu'un.

 

« Un con, cela ose tout, c'est à cela qu'on les reconnais «  faisais dire Audiard à Lino Ventura dans les tontons flingueurs.

 

J'ai regardé , il y a quelques jours «  le dîner de cons » et croyez moi, le con n'était pas celui qui était censé de l'être tant celui ci avait beaucoup d'humanité chez lui. Quel sont les critères pour définir un con ? Manque d'instruction ou manque d'intelligence que l'on sait vient du cœur ?

Je t'aime bien Georges mais je ne suis pas d'accord avec toi, c'est pourquoi, je ne juge personne mais les actes idiots ou méchants. Lorsque je fais une bêtise, je ne me dis pas que je suis con mais que je ne suis pas attentionnée à ce que je fais.

 

Personne n'est con, on n'a pas , les mêmes vies, les mêmes opinions, les mêmes attentes mais cela ne rend pas en désaccord avec moi de con . Il nous faut débattre, sortir les arguments bons ou mauvais, c'est ainsi que l'on s'élève humainement mais cela est compliqué pour le commun des mortels à cause d'orgueil démesuré chez certains .

 

Lorsque je me trouve face à ce genre de personnes sans scrupules, soit, je me mets en colère mais cela me fait plus de mal que de bien, soit je reste indifférente qui là, mets à mal la personne qui a essayé de m'écraser.

 

Publié dans prose mes textes

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