Honoré Daumier
Lorsque je suis allée au musée d'Orsay, il y a quelques temps, je fus arrêtée dans ma visite par quelques sculptures et dessins d'un certain Honoré Daumier. Ne connaissant pas, j'ai fouillé dans la toile qu'est internet et voilà ce que j'ai découvert :
Biographie trouvée sur :http://arts.fluctuat.net/honore-daumier.html
Honoré Daumier
Naissance : 26 février 1808
Mort le : 10 février 1879
Métiers : Peintre, Sculpteur, Illustrateur
Honoré Daumier arrive enfant à Paris et apprend très jeunes les rudiments de la peinture, dans l’amour de l’antique, du Titien et de Pierre-Paul Rubens. Il apprend la lithographie et est engagé par Philipon, fondateur du journal satirique La Caricature : le dessin Gargantua (1831) raillant Louis-Philippe lui vaut six mois de prison et la célébrité, réaffirmée en 1834 avec des lithographies, où il emploie un trait cursif, avec une science de la composition par masses due à son instinct de sculpteur, et une grande intelligence du grotesque.
Malgré la loi de censure de 1835, Daumier poursuit son immense œuvre de lithographe : ses séries (Robert Macaire, 1836-1838 ; Les Gens de justice, 1845-1848), parues surtout dans Le Charivari, stigmatisent les voleurs et les bourgeois, et taquine les humbles avec bonhomie.
Le premier tableau où se révèle son génie de peintre est La République (1848), esquisse non exécutée. Mais Daumier préfère à l’allégorie la réalité, pour pénétrer l’homme et sa condition : il dépeints les avocats, les saltimbanques, les amateurs et les artistes, mais aussi des scènes de rue et de chemin de fer, ou des scènes religieuses.
Classique par leur retenue, ses toiles adoptent une mise en page ordonnée, souvent composée en frise, mais où surgit parfois le baroque et l’héritage de Rubens, par le sens de la couleur et le rythme endiablé, le goût des contrastes lumineux et des oppositions de volumes, la pâte généreuse aux tons sourds se détachant sur fond clair, la puissance plastique des figures, qui assimile parfois sa peinture à la sculpture, également pratiquée.
Admiré par les romantiques comme par les peintres de Barbizon, loué par la critique, notamment par Charles Baudelaire, Daumier est de son vivant méconnu du public, vit sans gloire et meurt dans la misère en 1879. Il eut pourtant une influence immense sur les peintres impressionnistes, Henri de Toulouse-Lautrec, Vincent Van Gogh et des dessinateurs comme Steinlen.
Après les dessins, les peintures, voici quelques sculptures que j'ai vu il y a quelques temps au musée d'Orsay
On aime ou pas mais franchement il a le mérite d'être connu cet homme même si c'est à titre posthume.