La descente aux... enfers
Avant de vous donner la suite de camping, j'aimerai aujourd'hui déposer un texte sur les sdf qui souffrent de froid dans la rue . je fais suite à cette fédération des aminautes qui dénoncent et continueront jusqu'à ce que les promesses soient enfin tenues.

La descente aux... enfers
Je l”ai appelé Bébert mais il aurait plus s'appeler Pierre, Paul, Jacques, tant son histoire ressemble à n'importe quel destin d'aujourd'hui.
Bébert avait bien commencé sa vie, fils unique, chéri par ses parents. Il a fait de bonnes études, obtenu une bonne place, s'est marié et a eu trois enfants. Il avait fait construire une belle maison pour abriter son petit nid , il a aussi acheté une voiture toute neuve, il en avait les moyens, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Un jour tout effondra, sa boîte, n'étant plus compétitive a fermé et a jeté Bébert et les autres ouvriers à la porte. Malgré une petite déprime, Bébert a fait des recherches d'emplois, des stages dans sa région et même ailleurs mais rien au bout. “ Vous êtes trop âgé “ s'entendait-il dire à ses quelques rares entretiens d'embauche. Après quelques temps, son chômage a disparu. Sa femme ne travaillait pas non plus, se consacrant à sa famille , les allocations diminuaient elles aussi car les enfants grandissaient, faisaient des bêtises. C'était au commissariat que Bébert allait parfois les chercher. Il a bien essayer de les remettre sur le droit chemin mais ils ne l'écoutaient plus et le traitaient de nul. C'était infernal, un jour, sa femme le quitta avec elle, la maison qu'il ne pouvait plus payer fut vendue et la somme, après avoir rembourser le crédit fut partager en deux. Il ne pouvait pas avec ça , en racheter une; Il ne pouvait pas non plus louer quoi ce soit puisqu'il ne travaillait pas...
Bébert vit sur le trottoir au milieu des encombrants avec pour tout bagages, deux petites valises pleines de souvenirs qu'il cherche à vendre mais qui voudrait ses photos de vacances où celle de la naissance de son dernier enfant ? Personne, alors Bébert fait la manche, invectivant les passants dans la rue. “Vous allez vous aussi , vous retrouver là où je suis , si vous ne réagissez pas, mettez l'avorton à la poubelle sinon, il vous tuera, c'est sûr, il vous tuera comme il le fait pour moi” mais personne ne l'écoute et Bébert, de plus en plus seul , pleure.
Nous rappelons au Président de la République de tenir sa promesse qu'il a fait lors d'un discours le 18/12/2006
"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."

La descente aux... enfers
Je l”ai appelé Bébert mais il aurait plus s'appeler Pierre, Paul, Jacques, tant son histoire ressemble à n'importe quel destin d'aujourd'hui.
Bébert avait bien commencé sa vie, fils unique, chéri par ses parents. Il a fait de bonnes études, obtenu une bonne place, s'est marié et a eu trois enfants. Il avait fait construire une belle maison pour abriter son petit nid , il a aussi acheté une voiture toute neuve, il en avait les moyens, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Un jour tout effondra, sa boîte, n'étant plus compétitive a fermé et a jeté Bébert et les autres ouvriers à la porte. Malgré une petite déprime, Bébert a fait des recherches d'emplois, des stages dans sa région et même ailleurs mais rien au bout. “ Vous êtes trop âgé “ s'entendait-il dire à ses quelques rares entretiens d'embauche. Après quelques temps, son chômage a disparu. Sa femme ne travaillait pas non plus, se consacrant à sa famille , les allocations diminuaient elles aussi car les enfants grandissaient, faisaient des bêtises. C'était au commissariat que Bébert allait parfois les chercher. Il a bien essayer de les remettre sur le droit chemin mais ils ne l'écoutaient plus et le traitaient de nul. C'était infernal, un jour, sa femme le quitta avec elle, la maison qu'il ne pouvait plus payer fut vendue et la somme, après avoir rembourser le crédit fut partager en deux. Il ne pouvait pas avec ça , en racheter une; Il ne pouvait pas non plus louer quoi ce soit puisqu'il ne travaillait pas...
Bébert vit sur le trottoir au milieu des encombrants avec pour tout bagages, deux petites valises pleines de souvenirs qu'il cherche à vendre mais qui voudrait ses photos de vacances où celle de la naissance de son dernier enfant ? Personne, alors Bébert fait la manche, invectivant les passants dans la rue. “Vous allez vous aussi , vous retrouver là où je suis , si vous ne réagissez pas, mettez l'avorton à la poubelle sinon, il vous tuera, c'est sûr, il vous tuera comme il le fait pour moi” mais personne ne l'écoute et Bébert, de plus en plus seul , pleure.
Nous rappelons au Président de la République de tenir sa promesse qu'il a fait lors d'un discours le 18/12/2006
"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."