Le voleur à la tire
Ce texte, tout en étant seul est la suite « Routine a la peau dure » et « d'un immeuble sympathique ». Il peut aider à la compréhension de la vie Georgette Carret .
Peinture de Pieter Bruegel
Le voleur à la tire
Georgette, je veux bien l'appeler par son prénom mais je ne dirais rien sur son âge qui est déjà bien avancé, sort faire ses courses. En rentrant, elle se presse pour rejoindre » son père » lorsque son regard est attiré par un jeune homme. Grand, les pieds nus dans une paire de tennis avachis, le pantalon déformé et délavé dépasse de son pauvre manteau rapiécé d'où sortent des mains aux longs doigts fins. Georgette ne voit pas son visage derrière cette touffe de cheveux noirs, très fournis et recouvrant sa nuque. Est il jeune ? Est il vieux ?
Georgette l'imagine jeune, le visage émacié, le front haut, les sourcils fins sur des yeux noisettes comme son père. Un nez aquilin et une bouche gourmande, la lèvre inférieure un peu plus épaisse que l'autre, un visage d'une beauté insoutenable. Sans l'avoir vu, Georgette est sous le charme. Alors que Georgette le regarde, le jeune homme dérobe quelque chose dans le panier d'un passant, Georgette l'a vu mais le jeune homme a senti ce regard et se faufile à travers les étals du marché Hypnotisée, Georgette, le suit dans la rue. L'homme marche vite et elle le poursuit du plus près qu'elle le peut. Ce n'est pas la foule mais il y a des passants qui font leurs courses en cette période de fêtes . Soudain ! elle s'arrête net...
- Voyons qu'est ce que je fais là à suivre un inconnu, papa m'a bien dit de faire attention aux hommes de plus celui là est un voleur, non, il faut que je rentre, papa m'attend. Georgette est abasourdie, perdue. Elle ne sait plus ... Georgette. Les émotions la submergent...
A suivre