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L'anonyme

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier de quartier

 

Mots pour le logo-rallye

aéroport,un homme,l’hôtel, amour, argent, avion, rêveries, orages, régions inconnues, météo, courir, en retard, décoller, rendez-vous, s'en aller, conduire



 

L'anonyme

De l'hôtel de l'amour( tu parles d'un nom, il y a plus de séparations que de tendres sentiments d'éclos) qui se trouvait en face de l'aéroport est sorti un homme brun, une valise à roulettes le suivait en courant car l'homme marchait vite pour ne pas rater son rendez-vous avec le patron de sa boîte .

 

Point de rêveries dans la tête de l'homme, il prenait l'avion régulièrement , non pour des régions inconnues mais seulement de sa ville de Marseille à Caen en un temps record pour son travail. Il était fatigué de ces allers-retours et il aspirait à rester chez lui et tout organiser par internet mais son patron était contre la modernité.


 

Il était si bien dans son appartement, point d'orages dans le ciel ni même chez lui puisqu'il vivait seul. La seule femme qu'il avait trouvé l'avait quitté justement à ce fameux hôtel de l'amour un jour de grève des avions, c'est en voiture qu'il a fait le parcours mais en arrivant sur place, Madame n'est pas venue … l'avion non plus et plus de nouvelles de la dame car l'avion depuis a repris ses vols...


 

Marseille-Caen, Caen – Marseille, deux fois par semaine c'était de trop pour l'homme, anonyme dans ces deux villes et dans sa vie. Une vie sans monotone sans argent, sans amour, sans famille, sans amis... sans... Il n'y a que des sans et les avec se sont fait la malle avec dedans la femme qu'il a connu et aimé un jour dans l'avion entre Marseille et Caen ou le contraire, sa mémoire aussi fait défaut. Encore un sans de plus à marquer dans la liste.


 

L'homme seul est si fatigué et la météo maussade ajoute des lourdeurs sur ses épaules déjà bien chargées de souffrances, certes, il travaille et le peu qu'il ramène lui permet de vivoter puisque l'argent qu'il gagne va en bonne partie pour les impôts , toujours plus. Le gouvernement se moque totalement qu'il soit sans rien, il en veut plus et l'homme en a marre alors, il a pris une décision, demain, il ira à l'aéroport, achètera un billet et s'envolera vers une île déserte car si on est rien autant que cela soit dans un lieu paradisiaque se dit-il et c'est ainsi que l'on ne revit plus l'anonyme mais le voyait-on ?


 

Publié dans Mes-textes-proses

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incompris

Publié le par Aimela

Pour miletune

David Hockney


 

Autour de la table

 

Marcel :

Oh ! qu'est ce que tu fais David ? On t'attend.

 

Luc

Ben oui, à trois ce n'est pas évident.

 

David

Comme vous le voyez, je peins. Je fais la copie du tableau qui est accroché au mur.

 

Marcel

Tu ne crois pas qu'il y a un petit problème ?

 

David

Un problème ? Où ça ?

 

Luc

Sur le tableau il y a quatre personnes qui jouent et nous, nous sommes trois. Je ne voudrais pas dire mais tu te mets en abîme là.

 

David :

Je sais mais je n'ai pas trouvé d'autres copains de libre alors on fera avec ce que j'ai.

 

Bernard qui n'avait encore rien dit :

Bon les gars, on joue ? C'est à qui de relancer ?

 

Luc

En principe David mais Monsieur peint alors je vais écourter, ma femme m'attend et tant pis pour son tableau. Au point où il en est, il peut n'y avoir que deux joueurs sur sa toile au lieu de quatre, on ne verra pas la différence.

 

Marcel qui s'est relevé pour regarder

Non seulement ça ! Sur la toile on est trois mais il n'a pas peint les murs de son tableau de la même couleur que l'originale.

 

David, déçu :

Sympas les copains, je ne vous retiens pas. Je finirai sans vous.

 

Luc :

C'est de ta faute aussi, tu nous appelles pour une partie de cartes et tu ne joues pas. Alors, tu comprendras que l'on soit un peu désabusés surtout que nous avions d'autres choses à faire par ailleurs.

 

David :

Je suis désolé, la prochaine fois, je peindrai un bouquet de fleurs, elles ne râleront pas, elles.

 

Marcel :

C'est ce que tu as de mieux à faire moi, je vais retrouver Bobonne pour les courses.
 
 


 

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Cela recommence

Publié le par Aimela

 

La Toscane

 

 

J'étais toute heureuse ce matin de retrouver mes copains et copines de mon petit atelier d'écriture de mon quartier. Si certains ont quitté l'atelier, des nouvelles têtes ont fait leur apparition. Un joyeux désordre s’installât et vas y que je te raconte d'un côté puis de l'autre jusqu'à que tout le monde se taise devant une image placée devant soi.

 

Et cela recommence, encore du vert. Si j'ai fait la paix avec certaines de ses tonalités, celle là me déplaît au plus haut point, un vert-jaune clair, : quelle horreur ! Je pourrai couper et ne garder que la maison au fond mais je n'aurai rien à raconter tant elle est lointaine, alors je souffre en silence et mon cerveau obtus s'en va vagabonder vers d'autres contrées d'autres histoires où il aurait du rouge, du jaune, du bleu et bien d'autres que ce vert affligeant qui mange petit à petit le peu d'inspiration qui me reste.

 

une lecture des participants servi avec une tasse de café et cela repart dans la maison du fond. Une vieille bâtisse où vit une famille nombreuse. Il y a le père qui est vigneron, la mère qui s'occupe des sept enfants. Ils sont pauvres et un jour, le père décida de perdre les enfants dans....dans la vigne.

 

Oh ! Cela ne va pas , c'est un conte déjà écrit

 

Tu crois ?

 

Ben oui, » le petit poucet » Tu ne connais pas ?

 

Si mais dans ce conte, le père est bûcheron et n'abandonne pas ses enfants dans la vigne.

 

Je ne voudrais pas te dire mais le reste est strictement semblable, alors trouve autre chose.

 

Je pourrai inventer un meurtre

 

Ouais, un de plus, il y a tant de violence et tant de bouquins sur le sujet.

 

Il faut bien trouver quelque chose. Isabelle nous demande de raconter ce qu'il se passe dans la maison.

 

Pas difficile, la vie de cette famille suffit.

 

Tu es bien gentille mais l'histoire d'une vie de famille à la campagne s'il n'y passe rien de surprenant ne fera jamais vendre tant elle est mortelle.

 

 06-10 2017

Publié dans Mes-textes-proses

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