Dans ma série impressionniste, j'ai oublié Frédéric Bazille, très peu connu ( même par moi) malheureusement mais qui vaut la peine qu'on s'y attarde.
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Frédéric Bazille, né dans une famille de notables protestants de Montpellier (Hérault). Son père, Gaston Bazille, est agronome et sénateur2, sa mère Camille Vialars est héritière du domaine agricole de Saint-Sauveur à Lattes. Frédéric Bazille commence des études de médecine pour faire plaisir à ses parents. Mais la vocation est pressante : dès 1859, il suit des cours, au musée Fabre, de dessin dans l'atelier des sculpteurs montpelliérains Baussan père et fils3 et de peinture en copiant les maîtres anciens comme Véronèse.
En 1862, il part s'installer à Paris où il s'inscrit à l'atelier du peintre Charles Gleyre sous les conseils de son cousin peintre Eugène Castelnau. Il commence par se perfectionner en dessin, mais sait qu'il sera peintre. Dans cet atelier, il rencontre Claude Monet, puis Auguste Renoir. Très vite, un groupe se forme qui intègre Edgar Degas, Alfred Sisley, Édouard Manet, Berthe Morisot, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Émile Zola, Paul Verlaine…
Plus favorisé qu'eux, il loue son premier atelier en 1864, puis il partage divers ateliers avec Renoir et Monet dès 1865. Il se sent prêt à participer au Salon de 1866 et soumet deux toiles à l'épreuve du jury : un sujet moderne Jeune fille au piano et une nature morte classique Poissons. Seule la seconde est acceptée comme le prévoyait d'ailleurs Bazille.
À Paris, la peinture n'est pas le seul centre d'intérêt de Frédéric Bazille. Il se passionne pour l'écriture, le théâtre, la musique, l'opéra. Il se lie d'une grande amitié avec Edmond Maître et fréquente en sa compagnie les concerts. Henri Fantin-Latour le représente debout de profil, à droite du tableau Un atelier aux Batignolles (1870). Il tente aussi de pratiquer l'eau-forte chez le galeriste-éditeur Alfred Cadart : on connaît une seule épreuve, La Vue de village.
Il passe généralement ses étés dans la propriété familiale du Domaine de Méric, à Montpellier, et face au village de Castelnau-le-Lez, domaine qui sert de décor à quelques-unes de ses toiles, comme La Robe rose (1864), Réunion de famille (1867) ou Vue de village (1868).
Sa palette s'éclaircit et se colore.
Le 16 août 1870, il s'engage au 3e régiment de zouaves, contre la volonté de ses proches, dans le conflit franco-prussien. Sergent fourrier puis Sergent-major, touché au bras et au ventre il meurt à 28 ans, le 28 novembre 1870, à la bataille de Beaune-la-Rolande.
La première exposition des Impressionnistes a lieu du 15 avril au 15 mai 1874 chez Nadar, boulevard des Capucines à Paris, quatre ans après sa mort sans qu'aucun de ses tableaux ne soit exposé. En 1900, le critique et historien Roger Marx, découvre Bazille et inclut deux tableaux dans sa grande exposition d'art français, organisée pour l'Exposition universelle de Paris.
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La Vue de village.( eau forte) par Frédéric Bazille