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Elle a écrit au vent

Publié le par Aimela

Alistair Magnaldo

Pour miletune

Elle a écrit au vent de sa plus belle plume tous les malheurs qu' elle a eu de son vivant

Elle a écrit au vent le mal de voir son fils au cerveau déchiré et son cœur de maman fracassé

Elle a écrit au vent, l'absence de 2 autres de ses enfants qui refusent de la voir et encore ce n'est pas tout.

Elle a écrit au vent qu'un seul de ses enfants l'aime mais elle est trop loin pour l'entendre

Elle a écrit au vent tant de choses mais faute d'un porte voix, les feuilles se sont envolées

Elle a écrit et une seule réponse est arrivée

Tout est pérennité chez toi, ne te fais pas d'illusions, le bonheur, jamais tu ne l'auras

Publié dans Mes-textes-proses

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Frédéric Bazille

Publié le par Aimela

Dans ma série impressionniste, j'ai oublié Frédéric Bazille, très peu connu ( même par moi) malheureusement  mais qui vaut la peine qu'on s'y attarde. 

article wikipédia

 

Frédéric Bazille, né dans une famille de notables protestants de Montpellier (Hérault). Son père, Gaston Bazille, est agronome et sénateur2, sa mère Camille Vialars est héritière du domaine agricole de Saint-Sauveur à Lattes. Frédéric Bazille commence des études de médecine pour faire plaisir à ses parents. Mais la vocation est pressante : dès 1859, il suit des cours, au musée Fabre, de dessin dans l'atelier des sculpteurs montpelliérains Baussan père et fils3 et de peinture en copiant les maîtres anciens comme Véronèse.

En 1862, il part s'installer à Paris où il s'inscrit à l'atelier du peintre Charles Gleyre sous les conseils de son cousin peintre Eugène Castelnau. Il commence par se perfectionner en dessin, mais sait qu'il sera peintre. Dans cet atelier, il rencontre Claude Monet, puis Auguste Renoir. Très vite, un groupe se forme qui intègre Edgar Degas, Alfred Sisley, Édouard Manet, Berthe Morisot, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Émile Zola, Paul Verlaine…

Plus favorisé qu'eux, il loue son premier atelier en 1864, puis il partage divers ateliers avec Renoir et Monet dès 1865. Il se sent prêt à participer au Salon de 1866 et soumet deux toiles à l'épreuve du jury : un sujet moderne Jeune fille au piano et une nature morte classique Poissons. Seule la seconde est acceptée comme le prévoyait d'ailleurs Bazille.

À Paris, la peinture n'est pas le seul centre d'intérêt de Frédéric Bazille. Il se passionne pour l'écriture, le théâtre, la musique, l'opéra. Il se lie d'une grande amitié avec Edmond Maître et fréquente en sa compagnie les concerts. Henri Fantin-Latour le représente debout de profil, à droite du tableau Un atelier aux Batignolles (1870). Il tente aussi de pratiquer l'eau-forte chez le galeriste-éditeur Alfred Cadart : on connaît une seule épreuve, La Vue de village.

Il passe généralement ses étés dans la propriété familiale du Domaine de Méric, à Montpellier, et face au village de Castelnau-le-Lez, domaine qui sert de décor à quelques-unes de ses toiles, comme La Robe rose (1864), Réunion de famille (1867) ou Vue de village (1868).

Sa palette s'éclaircit et se colore.

Le 16 août 1870, il s'engage au 3e régiment de zouaves, contre la volonté de ses proches, dans le conflit franco-prussien. Sergent fourrier puis Sergent-major, touché au bras et au ventre il meurt à 28 ans, le 28 novembre 1870, à la bataille de Beaune-la-Rolande.

La première exposition des Impressionnistes a lieu du 15 avril au 15 mai 1874 chez Nadar, boulevard des Capucines à Paris, quatre ans après sa mort sans qu'aucun de ses tableaux ne soit exposé. En 1900, le critique et historien Roger Marx, découvre Bazille et inclut deux tableaux dans sa grande exposition d'art français, organisée pour l'Exposition universelle de Paris.

la suite ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Bazille

La Vue de village.( eau forte) par Frédéric Bazille

L'Atelier de la rue de la Condamine , 1870

L'Atelier de la rue de la Condamine , 1870

réunion de famille par Frédéric Bazille

réunion de famille par Frédéric Bazille

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Quel voyageur ?

Publié le par Aimela

Le blog de Pascal Levaillant artiste seinomarin

Pour miletune

Le voyageur, quel voyageur ? Il n'y a jamais eu de voyageur barbu ou non, celui ci a tout près de lui, la mer qu'il aime toujours malgré tout, les bateaux où il a servi comme matelot, laissant sur place, femmes, enfants. Le voyageur se promène, lui travaillait et ne voyait que les filets qu'il remontait quelque fois, il s’asseyait dans un bar et buvait tant et plus. Gare à celui qui le dérangeait, il sortait les poings et frappait.

Ne lui demandez pas de se repentir d'une vie de labeur, il ne le fera pas. C'était comme ça, il fallait bien gagner sa vie. Aujourd'hui, il est là, tournant le dos à l'estuaire qu'il a envie de vomir tant ses sorties l'ont rendu malade. Ce n'était pas des pointes d'aiguilles mais des lances entières que l'on plantait dans le corps à chaque départ. Des petites morts qu'il devait assimiler et qui l'usait à petit feu

Aujourd'hui, il n'est plus perpendiculaire au sol. Il est allongé sur l'herbe bien verte. Il regarde le hérisson qui se promène sur la pelouse que sa femme tond méticuleusement chaque semaine parce que lui est trop fatigué pour agir et même penser. Lui veut dormir en paix.

Publié dans Mes-textes-proses

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