des gazouillis au tintamarre de la ville

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier de quartier  on avait  à écrire sur les sons 

Caen

Des gazouillis au tintamarre de la ville 

 

 

Mon père était menuisier charpentier et lorsqu'il nous amenait , enfin, il l'a fait une ou deux fois, ce n'était pas pour écouter les gazouillis des oiseaux mais pour nous apprendre le nom des arbres . Je dois l'avouer, j'ai tout oublié depuis. La forêt me rappelle mon père mais à part cela, je n'ai aucun ressenti, aucun sentiment, je suis indifférente . J'aime bien la forêt mais sans plus, je n'y vivrai pas plus d'une journée tout comme à la campagne où j'ai vécu plus de trente ans . Je n'y retournerai pas, trop de mauvais souvenirs. Je préfère la ville enfin ma bonne ville de Caen ni trop petite, ni trop grande, en plus je suis pas au centre alors je bénéficie quand même de la « campagne »

 

Quelle cacophonie au centre, les marteaux piqueurs tapent et piquent. Les voitures klaxonnent et râlent après les marteaux piqueurs. Le train sort de la gare en criant mort aux vaches, mort aux … Cela suffit répond le bus. Les enfants dans la cour d'école crient à qui mieux, mieux pendant que les adultes bien ou mal intentionnés se racontent les derniers cancans. Au loin, une cloche demande le silence mais personne n'écoute.  Un  joyeux tintamarre se fait entendre ! Lorsque soudain le pimpon de l'ambulance , pimpon, pimpon vient ramasser un marteau piqueur écrasé par le tramway qui stoppe net ses élucubrations.

Les bruits se sont tus par respect pour le marteau piqueur, les enfants sont rentrés en classe, les commères, allégées de leurs cancans se sont dispersées , les klaxons sont vidés de jus, le train parti n'injurie plus les forces de l'ordre. Fâchée, la cloche n'émet plus de sons et il reste moi sur le bord du trottoir qui apprivoise le silence. Le silence ? Non, les oiseaux se sont remis à piailler.

 

Le monde n'existe pas sans un bruit quel qu’il soit.

 

Publié dans prose mes textes

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L
Il y a toujours des bruits de toute sorte dans une ville et ceux-ci nous font oublier les chants des oiseaux. Il est vrai que de mauvais souvenirs peuvent nous dégouter de certains endroits, il vaut mieux les éviter et s'installer dans les lieux qui nous rendent heureux. Je ne connais pas Caen, j'ai juste traversé cette ville en voiture lors de vacances en Haute Normandie, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé cette région. Mon mari et moi habitons à côté de Nancy, en Lorraine. Belle soirée !!!
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M
Comme toi je préfère la ville à la campagne même si j'aime le silence, la plus belle des musiques. Bisous
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