Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Faut qu'ça bouge ( slam)

Publié le par Aimela

A mon petit atelier  d'écriture , nous avions ce jour un morceau   un slam de Grand Corps Malade dont  certains mots ou phrases étaient retirés . Va te débrouiller avec ça . J'ai fait ce que j'ai pu et voici le résultat:

 

 

Lutte populaire


 

Faut qu' ça bouge


 

je fais partie de cette masse populaire, les moins que riens, les sans dents

Que nos chers présidents humilient en les traitant de fainéants

C'est vrai qu'il suffit de traverser la rue pour trouver du travail

On l' a traversée matin, soir, de janvier à décembre vaille que vaille

 Nous sommes tombés malades, certains, même, se sont suicidés

Car personne nous a vu , nous a écouté, c'est comme cela, c'est notre destinée


 

J' me suis levée , moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite

j' n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge

Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge


 

Où s'arrêtera la méchanceté de ce gouvernement avide

Devant le malheur des gueux aux ventres vides ?

Avec les arrestations, les blessures, les humiliations

C'est la démocratie qu'il tue à coup de flash-ball et de bastons

Contre nous, les petits jusqu'à tous nous éliminer

 

J' me suis levée , moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite

j'n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge

Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge


 

Le président règne sur ses skis ou sur le trône

Il lui manque plus sur sa tête de nœud, la couronne

Le ministre de l'intérieur a une gueule de pastèque

Se trémousse en belle compagnie en discothèque

La haine et le mépris du peuple les embrasent tout entier


 

J' me suis levée , moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite

j' n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge

Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge


 

 


 


 


 

Publié dans Mes- Poèmes-et-slams

Partager cet article
Repost0

Un bel après-midi d'été sur la Seine

Publié le par Aimela

Pour miletune

 

Gustave Caillebotte

 


 

 - « Rame, rame. Rameurs ramez. On avance à rien dans c'canoë » clic 

  - C'est sûr que l'on n’avance à rien avec toi vu que tu chantes n'importe quoi !

  - Ce n'est pas n'importe quoi, Monsieur, c'est d’Alain Souchon !

 - Connais pas ! De plus, on est en barque, pas en canoë.

  - Je sais qu'on est en barque mais cette chanson me donne du courage.

  - Ouais ! Cela n'empêche que je fais tout le travail et toi, tu ne te fatigues pas.

 - Dis donc, c'est de ta faute, tu m'as dit qu'on allait voir ta barque, pas faire une sortie avec elle.

  - Je ne vois pas l’intérêt de te la montrer si on n'essaie pas…

  - Bon d'accord mais pas sous ce soleil de plomb et si loin.

   - Si loin ? On n'a fait que cinq cents mètres !

 Ben pour moi, c'est loin et j'en ai marre de suer comme un porc. On rentre ?

 - Attends un peu, j'ai autre chose à te montrer.

 - Quoi ?

  - C'est une surprise.

 - Si c'est comme pour tout à l'heure, on verra un autre jour.

  - Bon, tais-toi et rame.

  - « Rame, rame. Rameurs ramez. On avance à rien dans c'canoë » J'en ai marre fais demi-tour.

- Pff ! Quel rabat joie.

 

 


 

*Rame, rame , rameurs ramez : Alain Souchon 

 

 


 


 


 

Publié dans Mes-textes-proses

Partager cet article
Repost0

Le bourg de mon enfance

Publié le par Aimela

 Article réédité 

Eglise st Vigor

 

Il y a quelques années  de ça, les enfants naissaient dans la maison familiale , au pire des cas, ils arrivaient dans la maternité la plus proche, moi pour je ne sais pour quelle raison, je suis née à Caen, soixante kilomètres de chez mes parents  alors que la maternité se trouvait à dix. Ma famille est d'Athis de l'Orne, petit bourg  d'un peu plus de 2000 habitants  maintenant. Il y a peu de choses à raconter  jusque quelques photos.


                                  
                                                 
Place d'Athis 

  La place     

                      
                                            
Maison de ma petite enfance

La maison de mon enfance, ce n'était pas un marchand de fleurs à l'époque mais une mercerie que ma mère a abandonné à la naissance du dernier enfant. on vivait à 6 . Trop petite, mes parents ont fait construire  une maison  bien plus grande.

A l'époque, je ne pouvais pas faire la messe buissonnière, la porte de l'église était juste  au bout d'une petite place et en face. Ma mère avait l'oeil, après ce fut très facile  puisque nous vivions à la sortie  d'Athis de l'Orne

GetAttachment.aspx  

                               La maison de mon adolescence
                                                      
                                                  

Publié dans Normandie

Partager cet article
Repost0