Tous serrés
Pour mon petit atelier d'écriture, écrit bien avant le confinement

Tous serrés
Ils étaient tous serrés comme des sardines dans un vieux rafiot rouillé et à peine dans un état de fonctionner. A première vue, on ne savait pas combien de personnes étaient entassés. Des hommes, des femmes, des enfants qui n'avaient plus rien à perdre sinon la vie et encore là, dans ce rafiot, rien n'était gagné.
Combien de migrants sont morts en en voulant traverser la Méditerranée ? Et combien encore, essaieront de venir en Europe à cause de la misère, des guerres qu'ils n'ont pas demandé ? Je ne sais pas. Il y aurait tant à dire sur les politiques qui ont tout fait pour cela et qui maintenant que le mal est parti trop loin, ferment les yeux et les frontières, laissant des milliers de migrants à l'eau ou se perdre dans les montagnes.
C'est pour apporter la démocratie « disent-ils » que ces politiques ont déréglé tous ces pays, les jetant dans des guerres ou la famine. Pourquoi, dans ce cas ne sont-ils pas intervenus en Corée du nord où sévit un tyran ? Parce-que tout simplement , il n'y a rien en Corée qui pourrait les intéresser alors qu'en Syrie, Irak ou autres, il y a du pétrole, du gaz et autres« trésors » dans les sols qui animent ces politiques. Ils font tout alors pour s' en approprier, déclenchant ainsi des catastrophes humanitaires qui font fuir des milliers de migrants désespérés vers hypothétiques édens en laissant derrière eux, leur familles, leur terre.
Ils étaient tous serrés comme des sardines sur ce rafiot, le bateau a coulé, aucun n'en est sorti vivant.