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Tous serrés

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier d'écriture, écrit bien avant le confinement 


 


 

Tous serrés


 

Ils étaient tous serrés comme des sardines dans un vieux rafiot rouillé et à peine dans un état de fonctionner. A première vue, on ne savait pas combien de personnes étaient entassés. Des hommes, des femmes, des enfants qui n'avaient plus rien à perdre sinon la vie et encore là, dans ce rafiot, rien n'était gagné.


 

Combien de migrants sont morts en en voulant traverser la Méditerranée ? Et combien encore, essaieront de venir en Europe à cause de la misère, des guerres qu'ils n'ont pas demandé ? Je ne sais pas. Il y aurait tant à dire sur les politiques qui ont tout fait pour cela et qui maintenant que le mal est parti trop loin, ferment les yeux et les frontières, laissant des milliers de migrants à l'eau ou se perdre dans les montagnes.


 

C'est pour apporter la démocratie «  disent-ils » que ces politiques ont déréglé tous ces pays, les jetant dans des guerres ou la famine. Pourquoi, dans ce cas ne sont-ils pas intervenus en Corée du nord où sévit un tyran ? Parce-que tout simplement , il n'y a rien en Corée qui pourrait les intéresser alors qu'en Syrie, Irak ou autres, il y a du pétrole, du gaz et autres« trésors » dans les sols qui animent ces politiques. Ils font tout alors pour s' en approprier, déclenchant ainsi des catastrophes humanitaires qui font fuir des milliers de migrants désespérés vers hypothétiques édens en laissant derrière eux, leur familles, leur terre.


 

Ils étaient tous serrés comme des sardines sur ce rafiot, le bateau a coulé, aucun n'en est sorti vivant.


 

 


 

Publié dans Mes-textes-proses

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Mon ami, Mon amour

Publié le par Aimela

pour miletune

 

 

Mon ami

Mon amour

 

Tu m'as dit «attends-moi, je reviens» et depuis, été comme hiver, je t'attends désespérément. Les saisons m'ont laissé des traces indélébiles, le soleil m'a noircie et le gel m'a durcie. Pourtant dans mon cœur brûle une flamme et je ne me décourage pas à t'envoyer des lettres que tu ne liras peut-être pas faute d'adresse fiable.

 

Souviens-toi de nos tendres moments assis sur ce fauteuil prompt à toutes confidences sans aucun jugement puisque l'on ne se regardait pas. C'était bien, cela évitait de montrer nos sentiments l'un pour l'autre mais avions-nous les mêmes ? Maintenant que j'y repense, j'en doute, il y avait d'autres sièges et c'est pourtant celui-là que tu as choisi. Pourquoi ? Était-ce par timidité ou pour cacher ton indifférence ? Je me pose tant de questions sur ce siège vide de ta présence et je pleure, d'ailleurs une de mes larmes a mouillé la feuille.

 

J'aurais tant à te dire, à te confier, mes amours, non, puisque tu es parti mais le reste oui. Le décès de mes parents, mes études, mon travail au sein de la bibliothèque où je range les livres comme ceux que tu m'as offerts un jour. Je les ai gardés précieusement avec la rose que tu as cueillie le jour de mon anniversaire. Cela fait si longtemps et pourtant...

 

Je t'en prie fais-moi signe, une fois, rien qu'une fois, afin que je sois délivrée de ce banc si inconfortable et perdu au milieu de nulle part.

 

Je t'embrasse amoureusement, mon ami, mon amour.

Publié dans Mes-textes-proses

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traces indélébiles

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier de quartier, il fallait choisir des phrases à insérer dans le texte moi  j'ai choisi celles ci

 Tous les morts ne sont pas sous terre. L'humiliation est pire que la mort de Massa Diabou Diabate

L'humilité ouvre les portes du paradis, l'humiliation , celles de de l'enfer de Dostwieski

 

Traces indélébiles


 

Rien n'est pire sur terre que d'être rabaissé,  jugé moins que rien, humilié par certains membres de la famille, une maîtresse d'école ou un chef dans une usine, et le pire du pire par un président et ses ministres.
 

Rabaissée par certains membres de ma famille qui s'estiment par leurs études, plus instruits que moi car il me faut 2 fois voir 3 fois m'expliquer certaines choses qu'ils comprennent du premier coup. Par orgueil, j'ai lu Onfray même si certains mots me sont compliqués . Je m'informe sur Etienne Chouard et autres brillants cerveaux sur internet et je survis.

 

Jugée moins que rien à l'école et à l'usine : Je suis ce que je suis, je n'ai pas fait beaucoup d'études à cause d'une maîtresse d'école, je me suis retrouvée à l'usine où là encore une chef me détestait et me traitait de moins que rien. Ce que je sais, je l'ai appris par moi même grâce à ma curiosité naturelle. Je ne sais pas si l'humilité, ouvre les portes du paradis,l'humiliation , celles de l'enfer, je ne crois ni au paradis, ni à l'enfer. Je peux être humble sur beaucoup de sujets que je ne connais pas mais je refuse de l'être sur ce que j'ai appris par moi même quand à l'humiliation je  ne compte plus le nombre  de fois que je l'ai subie alors l'enfer , il peut se passer de moi pour un temps encore..
 

Humiliée par le président et ses ministres qui du haut de leurs personnes me regardent et me fracassent à petit feu, non par les coups physiques car je ne vais  que très peu  aux manifestations mais par leurs mots ou leur silence assourdissant. Ces hommes et ces femmes de la soi disant élite sont des assassins des pensées de tout être humain. Leurs mots, leur silence me brûlent au fer rouge formant une trace indélébile qui m'enterre vivante dans mon moi.

 

C'est vrai que tous les morts ne sont pas sous terre, l'humiliation est pire que la mort a dit un jour Massa Diabou Diabate qui un historien et écrivain malien, né en 1938 à Kita (Mali) et mort le 27 janvier 1988 à Bamako


 


 


 


 


 

 

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