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Déjantée

Publié le par Aimela

Poème réédité  car malheureusement, je n'ai plus le temps  d'écrire autre que dans mon petit atelier de quartier et encore 

Excusez moi de vous réveiller en pleine nuit pour raconter mes délires,

Si à défaut de vous faire rire, puis-je esperer vous faire sourire?

Je suis née un beau matin de printemps pour manger le monde,

Depuis, je le vomis, je n'ai plus envie de lui,  l'homme devient immonde.

Pourtant au début il était si joli, tellement bien écrit par Prévert.

Mais quelqu'un lui a jeté un vilain  sort, maintenant il tourne de travers.

De voir toute ces misères tous les jours à la télé et dans les jounaux,

Ne me donne plus hélas le plaisir,  ni le désir de jouer aux dominos.

Je suis un de ceux-ci, qui tombe à peine touché, je suis une galéjade.

Je pourrais écrire des slams aussi beaux que  grand corps malade,

Pourtant tous les fils sont emmélés et là haut, c'est une toile d'araignée.

Je ne trouve pas le bout d'une toute petite phrase un peu sensée.

Une drôle de musique me tappe le cerveau comme les castagnettes.

Elle me chante, ainsi font, font, font les petites marionnettes,

Trois petits tours et puis s'en vont, je veux bien mais où ?

J'aimerai les suivre vers la sérénité, la paix, le bonheur  partout.

Mon chemin est bloqué par un des cailloux qu'à jeté le petit poucet,
 
Un jour que ses parents l'ont lâchement abandonné dans la forêt.

Le caillou était tros gros, je n'ai pas pu le retirer, je ne suis que ficelle,

Ficelle accrochée, je ne  peux m'envoler  comme l'oiseau à tire d'ailes.

Si au moins ma muse  pouvait faire un effort, me mettre dans la main,

Une plume de toutes les couleurs pour vous charmer jusqu'à demain.
 
Vous faire jouer, danser et chanter dans les rondes enfantines.

Vous seriez mon roméo, je serais à tout jamais votre valentine.

J'aimerais encore continuer mon slam pendant quelque temps,
 
Que vous en ayez, vous qui me lisez au moins pour votre argent .

Raconter, encore et encore les aventures d'une sorcière déjantée

Mais je finis ici, ma tête et mon ordinateur sont pour ce soir débranchés.

 

 

Publié dans Mes- Poèmes-et-slams

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J'avais 8 ans

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier de quartier

 

 


 

J'avais 8 ans


 

J'ai eu du mal à taper ce texte car les blessures de l'enfance nous suivent jusqu'à la fin de notre vie.

 

J'avais 8 ans cette année là, c'était septembre et la rentrée à l'école. J'étais heureuse de retrouver mes copines ainsi qu'une nouvelle maîtresse . Oui, j'étais heureuse mais ce fut de courte durée car je ne sais pour quelle raison, la maîtresse m'a détestée de suite. Elle m'infligeait des coups sur les ongles, me tirait les cheveux et le pire c' était les quolibets, les réflexions . Voyant cela mes copines se détournèrent de moi et à la récréation, me traitaient de grosse patate et autres joyeusetés sorties de leurs « gentilles » bouches.

 

Ayant peur de ma mère qui était très dure, je ne disais rien de peur de ramasser une rouste, alors les nuits je cauchemardais à mort. Ma mère qui dormait mal, les a entendus et avec mon père s'est rendue à l'école afin d'en faire part à la directrice, celle ci a pris la défense de la maîtresse contre moi. La directrice a été été jusqu'à dire à mes parents que ma place était aux papillons blancs, chose bien sûr que ma mère a refusé. Elle m'a enlevée ainsi que mes sœurs de l'école catholique pour nous inscrire mes sœurs dans l'autre école et pour moi changement de ville afin que je ne sois plus perturbée mais malgré tout cela, le mal était fait et ma scolarité fut des montagnes russes suivant  les enseignants. C'était sûr que si j'avais devant moi, des personnes injustes, je ne foutais rien et je bossais devant les autres.
 

Je suis âgée maintenant mais je n'ai pas oublié et comme ma mère ( décédée depuis longtemps )  pourtant très sévère mais  juste , je combats du peu que je peux  l'injustice   .


 

 


 


 

 

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Le silence glacial

Publié le par Aimela

Un texte de mon petit atelier d'écriture de mon quartier

 

 

 

Le bruit ne fait pas de bien

Le bien ne fait pas de bruit

 

Si le bien ne fait pas de bruit, est-ce que le mal en fait ? Vaste question à laquelle, je ne répondrai pas car n'ayant jamais fait de philosophie, je n'y connais rien . Je connais des biens qui font du bruit et le mal silencieux qui ronge jus-qu' à la moelle. Le bruit ne fait pas de bien, alors, il fait mal . Dans ce cas, allons au plus simple : le bruit fait mal, point à la ligne, pas besoin de fioriture pour faire joli. Je vais droit au but et tant pis si cela déplaît.

 

Le silence aussi fait mal, peut-être plus que le bruit car c'est sournois. Pff ! Voilà le genre de phrases qui me met à mal , sûrement attribué à un instant qui s'est passé et qui m'énerve encore mais ne me demandez pas lequel, je n'en sais rien.

 

A part ces deux phrases qui me font des nœuds dans la tête, je vais aussi bien que possible dans mon petit atelier d'écriture.

 

A quand des propositions qui m'amèneront loin d'un quotidien pesant, ennuyeux, triste ? Bref, je veux rêver et ce n'est pas avec ce sujet que j'y arriverai.

 

Les propositions qui me font rêver sont celles qui m'amènent loin, très loin de ma vie de merde, du train-train quotidien, des bruits malheureux et des silences mortels comme celui de mes enfants à la fête des mères par exemple. Bref, n'en parlons pas, et partons, partons pour ne pas pleurer, pour ne pas hurler. Partons et réfugions nous dans une toile de Dali ou d'un autre surréaliste, qu'importe si l'image est belle. Imprégnons nous des couleurs, de formes des ambiances artistiques . Partons et ne revenons plus où là où le silence est glacial.

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