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Ramdam au restaurant

Publié le par Aimela

texte réédité 


 

Quand elle ne tapinait pas Germaine aimait sortir avec son julot au gastos. Ce n'était pas souvent qu'il l'invitait, il fallait pour cela qu'elle lui amène un bon sac d'oseille chaque soir... et encore


 

Ce soir la c'était la teuf comme disent les d' jeuns, Léon avait trouvé une bonne table dans un trois étoiles huppé de chez huppé. Elle n'allait pas bouder son plaisir . Le repas se passait bien jusqu' au moment où le serveur vint prévenir mon mac qu'il y avait un coup de fil pour lui.

- C'est qui ?

- Qu'est-ce que j'en sais, p' t -être un baron qui veut me vendre des toquantes.

- Tu vas pas te tirer pour si peu quand même.

- Je reviens

Et le voilà parti. Deux plombes, j'ai attendu,heureusement que j'avais à becqueter. Lorsqu'il revint, il était accompagné d'un apollon et de sa régulière.

- Je dois te quitter bébé, mais promis on reprendra les festivités un autre jour.

- Un autre jour, un autre jour , tu ne te fous pas de ma tronche là ? Et c'est qui eux ?

- T'inquiète ce sont des clients.

- La rombière aussi ?

- C'est moi, que tu appelles comme ça ? Lança la blonde.

- J' te cause pas toi la nymphette alors mets là en veilleuse

- Nymphette, nymphette, est-ce que j'ai une tronche de nymphette ? aurait ait dit Arletty.

- Quelle cruche c'est gueule d'atmosphère qu'elle a dit

- Bon les filles , assez jacté , on a du … essaya l'apollon.

- Du quoi  beau brun ? T'es bien foutu, dis donc, je me ferai bien de toi mon quatre heures.

- Eh grosse verrue, c'est mon mec alors pas touche.

- Et si j'ai envie, tu feras quoi espèce de morue ?

- Oh les filles du calme essaya de s'imposer mon julot mais il reçut le marron destiné à la blondasse.

Une châtaigne à droite, un marron à gauche . Un crêpage de chignon d'un côté, des griffures de l'autre . Les condés sont arrivés avec leur panier à salade. Ils nous ont ramassées toutes deux .Ne voulant pas être dérangés dans leurs affaires, les mecs qui se tamponnaient des histoires de nanas avaient mis les bouts. C'est ainsi que l'on a atterrie au gnouf, les cafetières de travers.

 


 

Publié dans Mes-textes-proses

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Vire

Publié le par Aimela

Article réédité

 

On continue les visites en Normandie, aujourd'hui c'est Vire, sous préfecture du Calvados, je suis allée pour vous sur Wikipédia http://fr.wikipedia.org/ rechercher des informations et voilà :

 

La tour de l'horloge

 

La commune est située sur la Vire, fleuve côtier dont elle partage le nom, à sa confluence avec la Virène. Elle est au sud d'un bassin entouré de collines du Bocage virois, pays du nord-est du Massif armoricain.

 

 

En 1123, Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et duc de Normandie, fait construire sur un éperon rocheux, contourné par un méandre de la Vire, un donjon carré. Cet édifice est plus tard, vers 1400, complété par des remparts. La ville devient prospère, d'abord par les activités du cuir, puis par l'industrie drapière.

 

 

Sous le règne de Louis XIII, comme bon nombre de constructions défensives du Moyen Âge pouvant servir d'éventuelles rébellions (huguenotes en particulier), le château et son enceinte sont démantelés sur ordre de Richelieu.

 

Au XIXe siècle, la ville résiste mal à l'industrialisation et subit une récession importante.

 

Le 6 juin 1944 vers 20 heures, comme beaucoup de villes normandes, Vire subit les bombardements stratégiques alliés et est détruite à plus de 80 % . La reconstruction s'effectue jusqu'au début des années 60.

 

 

Nés à vire

Jean Drucker (1941-2003), directeur de chaine de télévision 

Michel Drucker (1942) présentateur de télévision, frère de Jean

 

Olivier Basselin (~1400-~1450) poète populaire et regardé comme l'inventeur du vaudeville, dont le nom semble avoir pour origine Vaux de Vire, site à proximité immédiate de la ville. 

 

 spécialité culinaire: l'andouille

La ruine du donjon de Vire

 

 

 

Publié dans Normandie

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Doléances… Souhaits  de Joseph

Publié le par Aimela

Aujourd'hui, je vous présente un écrit de Joseph qui a intégré " les siphonnés de l'écriture" mon petit atelier d'écriture depuis peu. J'aime infiniment ses écrits emplis de poésie. Je déposerai d'autres  de ses textes si celui ci vous plaît autant qu'à moi

Doléances au temps de Louis XVI

 

 

Doléances… Souhaits 

 

Je voudrais que ceux qui parlent fort

Les esprits forts, qui occupent le terrain

Apprennent à se taire

Et écoutent et entendent

Les murmures et les cris

De ceux qui n’en peuvent plus.

 

Je voudrais que les rues, les forums, les débats

Ne soient pas que tapages et éclats

Entre-sois d’élites, de leaders,

De chefs, ou de grandes gueules.

 

Je voudrais qu’on réapprenne à écouter

A s’écouter les uns les autres.

 

Je voudrais que notre société ferme la télé

Et prête l’oreille aux sans-voix, aux sans espoir, aux naufragés, aux exilés, aux obstinés…

 

Alors, au cœur du silence retrouvé,

Que chaque femme, chaque homme, chaque enfant,

Soient regardés, considérés dans toute leur dignité

Comme un cadeau pour notre société.

 

Joseph

 

 

 

 

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