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Des haies au chnoque

Publié le par Aimela

A mon petit atelier d'écriture  nous avions comme sujet  les rimes en é et d'autres sons  voilà ce que donne mon cerveau  le matin ( rires) 

 

 

Des haies au chnoque

 

Réveillée, ce matin, très tôt, je me suis levée.

J'ai mal dormi, mon cerveau est chiffonné,

Impossible pour moi de le faire fonctionner.

Je suis partie dans le froid à mon petit atelier

Là, on nous a demandé de finir nos phrases par haies

Que viennent -elles faire ici ? Me suis demandée

Leurs places sont dans les champs ou au bord des sentiers

Non pas haies a dit l'animatrice mais é , eai, ait,

Bon, je ne suis pas sortie de l'auberge je n'ai rien pigé

Pourtant sur la table est servi un café,

J' ai bu ma tasse mais rien n'y fait

Dans ma tête mes neurones pagaient

Gai comme un pinson dirait le geai

Tout guilleret dans un matin d'été

Mais nous sommes en hiver, tout est gelé

peu de rimes me parviennent, c'est râpé

Comme le sont les carottes de la soupe à mémé.

Je cours à la pharmacie acheter des cachets

Arrête de délirer, à ce point, c'est complet

je sens que je vais me recoucher et rêver

Je suis bonne à rien, j'en suis désolée

Chez moi, je reprendrai ma copie et recommencerai

Avec ce truc que je viens d'écrire, je ne serai jamais éditée

Bien trop nul me diront les élites éclairées.

J'étais en pleine réflexion lorsque les haies ont disparu

Les haies ? non les é, on a changé de rimes

Je commençais à trouver, maintenant c'est foutu

il me faut chercher autre chose pour la frime

Peut-être avec les ou, ouh ouh, dit le hibou tout honteux

Honteux ne finit pas par ou et alors qui puis-je ?

Je, jeu, deux , ceux , tiens un truc qui se tient un peu

Il faut aller plus loin... oin... oin fait l'écho crasseux

Tu parles, il est sorti des arbres pour entrer dans un pieu

Merci mon Dieu, dans le vieux il n'y a plus de creux

Juste des bosses les unes près des autres et le vide au milieu

Mon honneur est sauf, j'ai sorti un poème fait de bric et de broc

Que va lire les soirs de solitude un pauvre schnoque.

 

 

chnoque

 

Publié dans Mes- Poèmes-et-slams

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La bête immonde

Publié le par Aimela

texte réédité 

bête immonde


Je n'ai pas peur des fauves, des serpents, des éléphants et encore moins  des araignées. Je ne dis pas que j'irai les caresser  mais  je ne me sauverai  pas devant eux . Ils vivent leur vie et moi la mienne...

Mes terreurs proviennent  des rats , les gros gris, dégoutants  avec des petits yeux  fouineurs qui  vivent dans les champs ou dans les villes. Ces bestioles ne m'ont  pas touché  contrairement  à l'autre  là, la bête immonde  qui  sévit  dans la capitale. Lorsque je suis allée à Toulon , il y a de ça  quelques années, mes enfants m'avaient prévenu qu'elle allait me croquer. J'ai bien fait attention  en ce temps là et  j'y ai échappée tout comme j'ai  gagné sur elle  aux autres sorties dans la capitale jusqu'à  mon aller  en vacances et là, couac ! Elle m'a eu, sa gueule grande ouverte s'est refermée sur mes cuisses bien dodues. Si seulement,elle les avait un peu dégrossi, cela ne m'aurait  rendu service, pas besoin de chirurgie esthétique pour  enlever la cellulite 

J'étais terrorisée, incapable de faire un pas de plus, J'ai cru qu e la bête  immonde allait m'avaler. Une dame m'a tirée de toute ses forces  pour me sortir de l'enfer , elle m'a aidé aussi  à sauver ma valise coincée.  Tout le monde me regardait,J'ai du rougir de gène et de honte, les bleus  et la douleur  c'est le soir qu'ils sont apparus...

A mon retour, j'ai  pris toutes  les précautions vis à vis de l'animal, je l'ai laissé  faire un tour avant d'entrer dans le wagon, à l'intérieur, bien accrochée  à  une barre  devant l'ouverture, j'attendais que la porte s'ouvre pour foncer à l'extérieur là où il y a le ciel, les rues, les maisons... J'ai horreur du métro  

Juin 2011

 

métro  

Publié dans Mes-textes-proses

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Trop bizarre

Publié le par Aimela

OEUVRE DE SYLVAIN LOISANT

Pour mon petit atelier d'écriture de mon quartier, on avait à choisir des phrases. Parmi celles proposées, j'ai choisi celles ci

C'était bizarre, trop bizarre

Le téléphone a sonné, j'ai répondu et ça a raccroché... Qui c'était ? …


 

Trop bizarre


 

C'était bizarre, trop bizarre. Je suis sûre que j'avais éteins ma lampe de chevet lorsque je suis sortie de ma chambre et là encore elle s'est rallumée. Encore ? Oui encore? pas tous les jours certes mais de temps en temps.

 

Personne n'entre dans ma chambre lorsque j'en sors pas même le chat puisque je ferme la porte, alors qui allume la lampe ? Y aurait-il un fantôme ? Et Qui ? Je fais le tour de toutes mes connaissances décédées qui, un jour, sont entrées chez moi . A part mon père et peut-être un ami, personne n'est jamais venu alors j'élimine les autres à moins que les fantômes, là où ils sont me surveillent et me suivent et qu'en allumant la lampe, ils me font signe qu'ils sont présents. Je n'en sais rien et cela m'angoisse un peu.
 

J'étais en pleine réflexion sur le mystère de la lampe lorsque le téléphone a sonné, j'ai répondu et ça a raccroché... Qui c'était ? Un pas de plus dans le mystère, la lampe, le téléphone, je suis maudite. Qui m'en veut à ce point ? A part ma belle mère mais celle ci est morte, je ne vois pas qui me déteste à ce point.

 

Pas d'amant, pas de concurrence, pas de cambriolages ou d'autres faits dont on pourrait me faire chanter. Entre nous, je ne leur conseille pas car je chante faux. Déjà qu'il pleut énormément en ce moment, là avec moi, c'est sûr qu'ils seraient noyés.
 

Je réfléchis, je réfléchis et soudain la lumière se fait dans la tête : l'effet lampe de chevet peut-être, va savoir... l'idée d'un coup, que c'est tout simplement des personnes payées au lance-pierre sur des plate-formes au bout du monde pour s'informer aux quels moments, je suis chez moi et ainsi me vendre des assurances, des objets hétéroclites dont je n'ai que faire. Il se pourrait même que ce soient des arnaqueurs qui me font croire que j'ai gagné un lot à une loterie.

Pour ne plus être emmerder par ces intrus sonores, maintenant, lorsque cela sonne, je regarde le numéro sur le cadran et lorsque je ne connais pas, je décroche dès la première sonnerie et raccroche aussitôt sans un mot. Silence ! Je veux le silence bordel.


 

Publié dans Mes-textes-proses

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