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Jacques Prévert (1)

Publié le par Aimela

  

Jacques Prévert

 Si je vous parle de lui c'est parce-que j'aime ses poèmes, ses collages , En ce moment je prépare avec une association ( la Centrifugeuz) , une porte ouverte  qui lui  sera  consacrée en septembre .     j'ai eu l'occasion d'aller voir sa maison musée. Jacques Prévert n'est pas normand, il a vécu quelques années à Omonville la petite, un petit paradis près de la mer ( la Hague)

 

 

Né avec le siècle à Neuilly-sur-Seine, dans un milieu de petits bourgeois trop dévots, dont il ne cessera de moquer les obsessions et les convenances, Jacques Prévert sera l'aîné des trois enfants qu'auront Suzanne Catusse et André Prévert. Il se passionera dès son plus jeune âge pour la lecture et le spectacle. A 15 ans, après son certificat d'études, il entreprend des petits boulots.

Sa vie durant, il défendra les faibles, les opprimés, les victimes, avec une générosité bourrue mais toujours discrète. Avec Prévert, un univers à part se crée fuyant l'ordre voulu par Dieu et les "contre-amiraux" (l'une des nombreuses figures sociales qu'il tournait en dérision).

En 1933, le groupe de théâtre "Octobre" dont il fait parti, prend part à l'Olympiade du théâtre de Moscou obtenant un premier prix qui ne sera jamais remis...

Depuis lontemps Prévert écrit, participant à des créations collectives, mais de plus en plus, souvent avec son frère Pierre, il produit les scénarios de quelques-uns des sommets poétiques du cinéma français: "Le crime de Monsieur Lange" (1935) pour Jean Renoir, "Quai des brumes" (1935), "Drôle de drame" (1937), " Le jour se lève" (1939), "Les visiteurs du soir" (1941), "Les enfants du paradis" (1944), "Les portes de la nuit" (1946), tous pour Marcel Carné. Enfin, "La bergère et le ramoneur" (1953) sera repris par Paul Grimault pour donner naissance, en 1979, à un dessin animé absolument fantastique intitulé "Le roi et l'oiseau". Ses textes suscitent l'image et ses dialogues sont époustouflants de naturel, de justesse et d'humour.

 

Rayé des contrôles de l'armée en 1939, il quitte Paris l'année suivante et descend vers le sud s'établissant à la Tourette- sur-Loup, où Joseph Kosma, le photographe Trauner et bien d'autres encore le rejoignent pour travailler à des réalisations de films.

 

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Les oubliés de Gauvain Sers

Publié le par Aimela

 

Les oubliés

Désolée de laisser mon petit blog  de côté et d'aller visiter  vos blogs régulièrement   mais, j'ai une vie en friches  et ce pour un certain temps  pour ne pas dire un temps incertain, j'espère que tout redeviendra en ordre un jour . Pour vous faire patienter  je vous  mets cette jolie chanson de Gauvain Sers , j'espère qu'elle vous plaira  autant   pour moi 

 

Publié dans divers-et-contre-tout

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Procès d’une inculte

Publié le par Aimela

Pour Miletune

Procès d’une inculte

 

« Ça a débuté comme ça » oui et alors, qu'est-ce que j'en sais ? Je n'étais pas née, je ne peux rien vous dire à ce sujet.

 

  • Vous auriez pu lire le roman duquel est tirée cette phrase et nous raconter.

 

  • C'est qui l'auteur ?

 

  • Louis Ferdinand Céline.

 

  • Ah ! J'ai entendu parler de lui mais je n'ai rien lu de ses œuvres.

 

  • C'est bien pour cela que vous êtes jugée aujourd'hui, vous êtes d'une inculture crasse.

 

  • Inculture crasse ? Sachez, Monsieur le Juge, que je me lave de la tête aux pieds tous les jours.

 

  • Excusez-moi, j'ai été peut-être un peu trop fort sur le mot crasse mais cela n'empêche que vous ne lisez pas et ne connaissez pas vos classiques.

 

  • Là encore, Monsieur le Juge, vous êtes injuste ! Je lis tous les soirs avant de me coucher. En ce moment c'est « Dôme » de Stéphen King. Pas mal ce roman…

 

  • Ce n'est pas un classique.

 

  • Non, c'est vrai mais j'ai dévoré quelques romans de Hugo, Zola, Maupassant… j'ai même essayé Proust mais je me suis arrêtée à la fin de la première phrase car j'étais perdue. Que je sache, ce sont bien des classiques, n'est-ce pas ?

 

  • Oui, mais vous n'avez pas lu « Voyage au bout de la nuit »

 

  • Parce que je ne l’ai pas lu, cela fait-il de moi une criminelle condamnée à la perpétuité ?

 

  • Euh ! Non, je n’irais pas jusque-là, mais...

 

  • Mais punie quand même ?

 

  • C'est à voir !

 

  • A voir quoi ? Je peux vous donner des preuves, Monsieur le Juge, de ce que j'ai lu comme classiques.

 

  • Bon puisque c'est ainsi vous êtes acquittée mais songez quand même à lire « Voyage au bout de la nuit »-

 

  • Merci de votre mansuétude, Monsieur le Juge.

 

 

 

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