mon cœur chemin de mes mots

poème de Philippe réédité 
 

Philippe est un collègue  et  ami de mon petit atelier d'écriture de quartier , les petits  textes que je fais  dans  cet atelier, il les fait aussi. j'aime beaucoup  son poème et je lui ai demandé si je pouvais le déposer sur mon blog, il a accepté, je l'en remercie infiniment .

Avant de partir

Suite improvisée d'après l'oeuvre de Jean Rivet - Le soleil se meurt dans un brin d'herbe - Edtions Motus jeunesse

C'était comme un signe

Qu'elle avait laissé avant de partir

Cela commence avec une lumière,

Une lueur que l'on perçoit dans le soir.
 

C'est une envie d'espérer

Comme un amour qui reviendra demain.

C'est un sentiment de peur

Comme un départ avant un abandon.

C'est une fuite en avant

Comme un avenir que l'on veut maîtriser.

C'est comme une jolie couleur

Qui vient nous réchauffer dans le noir.

C'est le sourire d'une mère

Qui vient nous accueillir entre ses bras.

C'est comme une petite vie

Que l'on essaie de retenir entre ses doigts.

Comme cette histoire qui est aussi la nôtre,

En  espérant mieux vieillir à l'hiver de notre vie

Oui, comme un signe avant de partir ...

Philippe Daniel

 Je reviens un peu aux peintres  impréssionistes quoique Renoir n'y ait fait qu'un petit passage

Auguste Renoir (Limoges 25 février 1841 - Cagnes-sur-Mer 3 décembre 1919), de son état civil complet Pierre Auguste Renoir, est l'un des plus célèbres peintres français. Difficilement classable, il a appartenu à l'école impressionniste, mais s'en est assez vite écarté à partir des années 1880. Plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il élabore une façon de peindre caractéristique, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne).Pendant environ soixante ans il aura peint à peu près six mille tableaux, ce qui est un record avant Picasso.

http://www.impressionniste.net/renoir.htm

 ( j'espère que ce lien fonctionnera, j'ai bien du mal )



les fiancés

Les canotiers




Chemin

Texte écrit pour mon petit atelier de quartier 

Pour une fois

Un, deux, trois … quatre notes de musique, après celle ci, je me suis enfuie de la salle et me suis réfugiée dans le couloir où je l'entendais encore un peu cette horrible musique . La piano me tapait sur sur les nerfs. Comment peut-on écouter une horreur pareil ? Certes, j'ai du mal avec la musique mais quand même. Si au moins, elle avait été jouée au violoncelle ou au saxophone, elle aurait peut-être pu passer mais là non . En plus, elle était lugubre que même les morts sont restés bien couchés dans leur tombe ,mais peut-être se sont-ils retournés pour ne pas l'écouter , c'est dire que c'est une catastrophe. Je suis désolée ce n'est pas ce truc qui va me réconcilier avec la musique.

Après trois minutes, ce machin s'est tu, nous avons écrit puis  lu chacun notre tour puis Isabelle sous l'insistance de la majorité qui ne voulaient plus écouter et pour cause, ce morceau a changé de musique et nous a mis à écouter autre chose.

Brahms «  piano trio , beaux-arts trio «  pour ne pas le nommer et là, l'atmosphère a changé. L'air était alerte que j'avais envie de descendre les escaliers en courant et jouer dans les champs avec mes petites copines . A d'autres moments, c'est la nostalgie qui entrait dans moi alors que je n'en nourris aucune et pour finir je rêvais d'un monde meilleur , un sentiment bizarre qui m'a réchauffé le froid qui était en moi.

Pour une fois, oui, cette musique me  plaisait énormément et j'aurais aimé qu 'elle ne s'arrête pas, enfin … pour l'instant.