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Camille PISSARRO

Publié le par Aimela

 

Article réédité

autoportrait

Jacob Abraham Camille Pissarro, né à Saint-Thomas (Îles Vierges) 10 juillet 1830 et mort à Paris le 13 novembre 1903, est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste français, père de Lucien Pissarro.

Connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme », il a peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre. À Paris, il eut entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské, Henri-Martin Lamotte...



Camille Pissarro est né le 10 juillet 1830 dans l'île Saint Thomas aux Antilles, alors possession danoise, où ses parents possédaient une entreprise florissante de quincaillerie dans le port de Charlotte-Amélie, ce qui lui confère la nationalité danoise qu'il gardera toute sa vie. En 1852, il part pour Caracas, au Vénézuela, avec un ami, Fritz Melbye, un artiste danois et qui marquera profondément son destin. . Mi-septembre 1855, année de l'Exposition universelle, il débarque à Paris pour y étudier. Il ne retournera jamais aux Amériques.

 

À Paris, il est confronté à la complexité du monde artistique avec ses salons, ses expositions, ses académies, ses choix et ses contradictions. Il y rencontre Corot, avec qui il étudie, découvre Delacroix, Courbet, Ingres, Daubigny. Il travaille alors dans l'atelier d'Anton Melbye et peint sur le motif à Montmorency. Entre 1859 et 1861, il fréquente diverses académies et rencontre Ludovic Piette, Claude Monet, puis Paul Cézanne et Armand Guillaumin. En 1863, Cézanne et Zola visitent son atelier à La Varenne et, en 1865, il séjourne à La Roche-Guyon. Pissarro vit à Pontoise de 1866 à 1869 de manière épisodique. Sa situation financière est difficile. Il peint des enseignes pour faire vivre sa famille. En 1869, il vit à Louveciennes et doit fuir et abandonner son atelier devant l'avance des troupes prussiennes. Il se réfugie à Montfoucault chez Piette et part pour Londres où il retrouve Daubigny et Monet et fait la connaissance du marchand Paul Durand-Ruel. De retour à Louveciennes, il découvre que son atelier a été pillé et qu'il ne lui reste plus qu'une quarantaine de toiles sur près de mille cinq cents. Il s'installe à Pontoise en 1872 et y reste jusqu'en 1882. En 1879, Gauguin, qui lui a acheté des toiles, vient travailler avec lui à Pontoise. Il collabore avec Degas dans le domaine de la gravure et pendant l'été 1881, Cézanne, Gauguin, Guillaumin, sont à Pontoise à ses côtés. Il participe à toutes les expositions impressionnistes et devient peu à peu un patriarche du mouvement, mais dans une grande fraîcheur d’esprit et avec un constant renouvellement.

 

En décembre 1882, il s'installe à Osny dans les faubourgs de Pontoise, ne pouvant plus trouver à louer une maison qui lui convienne pour un prix raisonnable. En 1889, il peut enfin s'acheter une maison à Éragny-sur-Epte, où il passe ses dernières années, jusqu'à son décès à Paris en novembre 1903.


la Marne 

 


Montmartre la nuit


 

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L'anonyme

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier de quartier

 

Mots pour le logo-rallye

aéroport,un homme,l’hôtel, amour, argent, avion, rêveries, orages, régions inconnues, météo, courir, en retard, décoller, rendez-vous, s'en aller, conduire



 

L'anonyme

De l'hôtel de l'amour( tu parles d'un nom, il y a plus de séparations que de tendres sentiments d'éclos) qui se trouvait en face de l'aéroport est sorti un homme brun, une valise à roulettes le suivait en courant car l'homme marchait vite pour ne pas rater son rendez-vous avec le patron de sa boîte .

 

Point de rêveries dans la tête de l'homme, il prenait l'avion régulièrement , non pour des régions inconnues mais seulement de sa ville de Marseille à Caen en un temps record pour son travail. Il était fatigué de ces allers-retours et il aspirait à rester chez lui et tout organiser par internet mais son patron était contre la modernité.


 

Il était si bien dans son appartement, point d'orages dans le ciel ni même chez lui puisqu'il vivait seul. La seule femme qu'il avait trouvé l'avait quitté justement à ce fameux hôtel de l'amour un jour de grève des avions, c'est en voiture qu'il a fait le parcours mais en arrivant sur place, Madame n'est pas venue … l'avion non plus et plus de nouvelles de la dame car l'avion depuis a repris ses vols...


 

Marseille-Caen, Caen – Marseille, deux fois par semaine c'était de trop pour l'homme, anonyme dans ces deux villes et dans sa vie. Une vie sans monotone sans argent, sans amour, sans famille, sans amis... sans... Il n'y a que des sans et les avec se sont fait la malle avec dedans la femme qu'il a connu et aimé un jour dans l'avion entre Marseille et Caen ou le contraire, sa mémoire aussi fait défaut. Encore un sans de plus à marquer dans la liste.


 

L'homme seul est si fatigué et la météo maussade ajoute des lourdeurs sur ses épaules déjà bien chargées de souffrances, certes, il travaille et le peu qu'il ramène lui permet de vivoter puisque l'argent qu'il gagne va en bonne partie pour les impôts , toujours plus. Le gouvernement se moque totalement qu'il soit sans rien, il en veut plus et l'homme en a marre alors, il a pris une décision, demain, il ira à l'aéroport, achètera un billet et s'envolera vers une île déserte car si on est rien autant que cela soit dans un lieu paradisiaque se dit-il et c'est ainsi que l'on ne revit plus l'anonyme mais le voyait-on ?


 

Publié dans Mes-textes-proses

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incompris

Publié le par Aimela

Pour miletune

David Hockney


 

Autour de la table

 

Marcel :

Oh ! qu'est ce que tu fais David ? On t'attend.

 

Luc

Ben oui, à trois ce n'est pas évident.

 

David

Comme vous le voyez, je peins. Je fais la copie du tableau qui est accroché au mur.

 

Marcel

Tu ne crois pas qu'il y a un petit problème ?

 

David

Un problème ? Où ça ?

 

Luc

Sur le tableau il y a quatre personnes qui jouent et nous, nous sommes trois. Je ne voudrais pas dire mais tu te mets en abîme là.

 

David :

Je sais mais je n'ai pas trouvé d'autres copains de libre alors on fera avec ce que j'ai.

 

Bernard qui n'avait encore rien dit :

Bon les gars, on joue ? C'est à qui de relancer ?

 

Luc

En principe David mais Monsieur peint alors je vais écourter, ma femme m'attend et tant pis pour son tableau. Au point où il en est, il peut n'y avoir que deux joueurs sur sa toile au lieu de quatre, on ne verra pas la différence.

 

Marcel qui s'est relevé pour regarder

Non seulement ça ! Sur la toile on est trois mais il n'a pas peint les murs de son tableau de la même couleur que l'originale.

 

David, déçu :

Sympas les copains, je ne vous retiens pas. Je finirai sans vous.

 

Luc :

C'est de ta faute aussi, tu nous appelles pour une partie de cartes et tu ne joues pas. Alors, tu comprendras que l'on soit un peu désabusés surtout que nous avions d'autres choses à faire par ailleurs.

 

David :

Je suis désolé, la prochaine fois, je peindrai un bouquet de fleurs, elles ne râleront pas, elles.

 

Marcel :

C'est ce que tu as de mieux à faire moi, je vais retrouver Bobonne pour les courses.
 
 


 

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