Je zappe, zappe, la campagne. Les vaches et les moutons... m’ennuient Je zappe, zappe, la couleur verte, Solitude, je te hais. Je zappe, zappe ,la bêtise et la méchanceté, Trop sensible, je ne peux pas me refaire. Je zappe, zappe, les sciences et la philosophie, j’ai rien compris, expliquez moi Je zappe, zappe, les informations du soir, Tous ces faux blablas me fatiguent. Je zappe, zappe, les nouilles, le riz, Sans sauce , c’est insipide. Je zappe, zappe, la cuisine, le ménage, Trois fois par jour, encore et encore. Je zappe, zappe,les guerres, Trop de gens meurent pour... rien. Je zappe, zappe les discours Je perds mon temps à écouter des conneries. Je zappe,zappe le passé Malheureusement, lui ne me zappe pas. Je zappe, zappe l’amour Il ne m’apporte que des larmes Je zappe, zappe parfois la famille, Elle me plombe la tête de sa morale. Je zappe, zappe la morale Elle ne sert qu’à me blesser. Je zappe beaucoup de choses mais je ne zappe pas mes amis, Ils ne me jugent pas. Je ne zappe pas la peinture Elle me donne des joies Je ne zappe pas le théâtre, Il m’enchante toujours
Il y a quelques années j'avais entendu parlé d'une peintre mexicaine mais son nom ne me revenait pas alors j'ai cherché sur google et voilà. Je vous mets ici le début de l'article. Le reste vous pouvez le trouver ici
Frida Kalho
Frida Kahlo était une peintre mexicaine mondialement connue avec son mari Diego Rivera. Née en 1907, elle joue un rôle important pour le mouvement artistique mexicain de l'époque.
Elle décide dès son jeune âge, qu'elle ne veut pas suivre le même parcours que les autres femmes mexicaines. Elle a un désir de voyage, d'étudier, elle veut la liberté et le plaisir.
Dès l'âge de 8 ans, Frida est atteinte par la poliomyélite, ce qui lui déformera son pied droit et qui lui vaudra le surnom de "Frida l'estropiée".
La talentueuse mexicaine est née d'un père d'origine Allemande (Wilhelm Kahlo) et d'une mère Mexicaine d'origine indienne (Mathilde Calderón), parents de bonne famille. Celle-ci entame de brillantes études et s'intéresse tout naturellement à la politique et cherche, comme nombre de personnes, à faire acquérir une âme mexicaine dans le pays nouvellement indépendant.
Mais à 18 ans, le 17 septembre 1925, revenant de son école d'art, son bus percute un tram, une barre de fer transperse Frida de l'abdomen au vagin. Ses jambes et surtout ses vertèbres, subiront les plus graves séquelles. Cet accident sera un grand tournant dans sa vie.
Devant restée dans son lit, coincée dans son corset, elle fait installer un miroir au-dessus de son lit. C'est donc là qu'elle y peindra une grande partie de son oeuvre, les auto-portraits, parmi les 150 peintures qu'elle accomplira dans sa vie. Elle devra subir de très nombreuses interventions chirurgicales durant sa vie, et sera souvent restée couchée dans son lit d'hôpital.....
Dès 1928, celle-ci s'engage dans le parti communiste mexicain, dans un pays encore trouble et instable, pour aussi s'occuper de l'émancipation de la femme, où l'homme à toujours une position machiste.
Dans cette même année, elle rencontre enfin Diego Rivera, ils tombent tout de suite amoureux, et se marient un an plus tard, un 21 août. Le couple s'installe dans un appartement, et en 1930, ils vont vivre à San Francisco, où Rivera reçoit plusieurs commandes. Après quelques allers-retours entre les Etats-Unis et le Mexique les artistes rentrent à Mexico pour s'installer dans la banlieue San Angel, dans leur nouvelle maison.
En automne 1938, Frida Kahlo présente ses oeuvres, dans sa première exposition individuelle, dans la galerie Julien Levy à New-York, où elle y rencontre un franc succès.
En 1939, elle se rend à Paris pour y exposer ses oeuvres à Renou & Colle en mars, elle y fera la rencontre de nombreux peintres surréalistes. Puis de retour à Mexico, elle s'installe chez son père, et divorce avec Diego.
Puis elle part à San Francisco pour suivre un traitement médical. Elle se remarie un an plus tard avec le même homme, le 8 décembre de 1940.
A la mort de son père, Frida s'installe avec Diego dans la "Maison bleue", et Diego utilise celle de San Angel comme atelier. Au fur et à mesure du temps, sa santé se dégrade, et ses douleurs au dos deviennent de plus en plus intolérables. Elle subit sept opérations successives de la colonne vertébrale, sa convalescence qui durera 9 mois, manquera de la rendre folle. Malgré son handicap, et son nouveau fauteuil roulant, elle continue de peindre et de militer, jusqu'à assister à sa tant désirée expositon individuelle dans son propre pays, malgré les conseils de son médecin. Elle meurt le 13 juillet 1954, et est incinérée, suite à sa volonté : " Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée ! ".
Dans mes dons de sorcière, j'ai oublié de dire que je connais le langage des cigales. Alors que tout le monde pense que ces petites bêtes nous agacent avec le frottement de leurs ailes moi, je les comprends parfaitement. Vous ne me croyez pas ? Vous avez tort... Je vais vous dire mot pour mot ce qu'elles se racontaient à une réunion, où je fus invitée.
Le thé glacé fut servi aux invitées venues de toute la Provence pour cette grande réunion de l’été. Il y avait là Odile, Claire, Simone, Germaine, Colette et les autres. Quinze, elles étaient quinze sur ce petit balcon à papoter. De qui ? De quoi ? Je ne sais pas. Comme toutes les femmes, elles parlaient, parlaient sans arrêt. Quelques fois, des rires fusaient dans l’assemblée. C’était un comble pour des êtres ne se connaissant que de nom ...
<< Mesdames, j’aimerai un peu de silence s’il vous plait. >> demanda Colette, la maîtresse de cérémonie, assise au bout de la table. J’aimerai savoir si tout le monde est arrivé.
Germaine - Il y a vingt noms sur la liste mais nous ne sommes que seize ici.
Colette - C’est bien ce qui me semblait.
Simone - Où sont les autres ?
Germaine - Sophie va arriver plus tard. Elle vient de Bordeaux. Elle s’est perdue en chemin mais elle vient.
Simone - Cela ferait dix sept, il nous en manquerait trois.
Germaine - Je sais mais elles ont eu des accidents et elles sont mortes.
Germaine- Eh bien voilà : l’année dernière elles sont entrées par erreur dans une maison climatisée.
Colette - Ce n’est tout de même pas cela qui les a tuées ?
Germaine - Si tu m’écoutais au lieu de m’interrompre tout le temps, tu saurais.
Simone- c’est vrai ça, tu nous ennuies à la fin. Continue Germaine.
Germaine - Donc, l’année dernière, elles sont entrées dans une maison...
Simone- On le sait, dis nous la suite...
Germaine - Comme elles avaient froid, et que la porte était fermée, elles se sont réfugiées dans des valises.
Simone - On leur a dit de ne pas aller n’importe où. Dans des valises, elles sont folles ! ! Mais elles auraient pu sortir ! elles sont bien entrées !
Germaine - Je vois que tu n’es pas mieux que Georgette à déblatérer sans arrêt.
Simone - Excuse moi.
Germaine - Hélas non, les propriétaires sont arrivés et ont fermé leurs valises et voilà les filles parties.
Colette - Sait-on où elles sont parties ?
Germaine - Une en Normandie, une autre dans la région parisienne et la dernière en Suisse.
Simone - En Suisse ? Mais ce n’est pas notre quartier.
Germaine - Je sais, la Normandie non plus. Elles n’ont pas supporté le froid.
Simone - Et la région parisienne, alors ?
Germaine - Oh ! Elle a pu se réfugier quelque temps dans un château mais c’est en rentrant qu’elle est morte, trop fatiguée...
De peur que je vous révéle la suite, elles m'ont jeté du groupe avant la fin de la réunion. J'ai trouvé une astuce pour revenir sans qu'elles s'en aperçoivent. J'ai pris l'apparence de Sophie, vous savez celle qui était partie à Bordeaux et qui s'est un peu perdue en cour de route. J'ai réussi à la retrouver et je l'ai enfermée le temps de la réunion puis j'ai pris sa place au près des autres.
Colette - Oh ! C'est notre Sophie, bonjour ma belle, j'espère que tu n'es pas trop fatiguée car nous avons un gros dossier à débattre aujourd'hui.
Sophie – Bonjour mesdames, excusez moi de mon retard mais maintenant, je suis rentrée et heureuse de vous retrouver.
Germaine – Bonjour Sophie mais passons aux choses sérieuses. C'est quoi ce dossier Colette ?
Colette – Cela concerne les humains, ils nous agacent fortement ... ceux là. Ce serait bien de trouver une solution pour nous en débarrasser pendant l'été.
Simone – Je les trouve gentils, que leur reproches tu ?
Colette – Gentils ? Eux ? Tu ne te moquerais pas de moi par hasard ? Ils sont fourbes, ils détruisent tout et en plus ils sont bruyants. Ne les as-tu pas entendus l'année dernière ?
Simone – Oh ! Si un peu mais ils avaient une excuse, ils se rencontraient pour la première fois. Ils avaient beaucoup de choses à se raconter. C'est bien ce que l'on fait toutes ici, non ?
Germaine – Tu es vraiment naïve et trop gentille ma pauvre Simone, cela te perdra ma pauvre fille et le pire c'est que tu trouveras encore le moyen de leur pardonner.
Simone – Et toi, trop méchante, toujours à cancaner et gne et gne; Ah ! Cela fonctionne bien chez toi...
Colette – Suffit toutes les deux, on passe au travail. Il s'agit de trouver une solution afin que ces humains ne viennent pas nous déranger cet été. Qui a une idée ? Sophie peut-être ? Toi qui a subi leurs bêtises, tu as bien un moyen de te venger.
Sophie (c’est à dire moi, un peu gênée) - Euh ! Excusez moi, j'essaie de trouver mais pour l'instant, je me remets de ce long voyage et puis... et puis Germaine a toujours de bonnes idées. Laissons la parler...
Germaine – Tu as raison Sophie, j'en ai une et une belle idée, tu peux me croire.
Odile – Raconte, raconte Germaine
Claire – Oh oui ! J'en ai marre d'entendre leurs discussions et leurs rires, rien que d'y penser, j'en ai mal à la tête.
Germaine – Et le pire c'est qu'ils se plaignent de nous. Ah ! Ils vont voir ce que je leur réserve. Personne d'entre nous ne peut les piquer mais si on se trouvait des alliés pour nous aider, je pense que cela marchera.
Colette – Oui, cela pourrait être une bonne idée mais quels alliés ?
Germaine – Les moustiques, il parait qu'ils piquent très fort et que cela donne des maladies, il y en a une à la mode en ce moment, Je ne peux pas vous la nommer car c'est trop difficile à retenir mais cela fait des dégâts. Il y a plein d'humains malades.
Colette – Oui, je sais mais c'est très loin de chez nous. Comment vas tu faire ?
Germaine – Les moustiques, contrairement à nous voyagent très bien, d 'ailleurs, j'en ai fait venir un, il attend que je l'appelle.
Claire – Où ? Où est-il ?
Germaine – Bon toi l'aguicheuse ! C'est pas le moment de draguer, il a du travail à fournir si tout le monde est d'accord, alors?
Colette – Moi je suis pour et vous les filles ? Levez une aile si vous êtes d'accord
Tout le monde sauf Simone a levé la main. Eh oui ! Prise au piège dans la vie de Sophie, j'ai voté pour. Vous comprenez pourquoi maintenant, je ne tenais pas à tout vous raconter. J' avoue que j'ai un peu honte. Je vous préviens quand même, il y a parait-il en Provence un moustique qui donne la chicungunya qui sévit dans les îles ... J'espère pour tout le monde que c'est faux.