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Hélène Delprat

Publié le par Aimela

Si je vous parle d'elle c'est parce-qu'elle expose  du 17 mars au 26 août au musée des beaux arts de Caen. Moi et les copains, copines avons  créé une oeuvre collégiale( en 2 sessions)  inspirée  d'une des oeuvre d'Hélène Delprat . Je vous la montrerai  une autre fois   


 Article wikipédia

Hélène Delprat est une plasticienne, peintre, vidéaste, scénographe et blogueuse née en 1957 à Amiens.

Entrée jeune à l'école des Beaux arts de Paris, elle a pour professeur Louis Nallard. En 1982 elle réussit le concours de l'Académie de France à Rome et part travailler deux ans à la Villa Medicis.

En 1985, elle est représentée par la Galerie Adrien Maeght qui la défend jusqu'en 1995. Son œuvre est immédiatement reconnu, et est acheté par les institutions françaises. Son style est fait alors de citations, de mots de poèmes, de grandes taches badigeonnées ou se détache une figure, un visage un masque animal ou un crâne. Ses peintures illustratives et narratives rappellent Basquiat ou Schnabel par le jeu formel qu'elles entretiennent entre culture classique essentiellement latine et art brut.

En 1995, elle prend du recul, elle délaisse la peinture et son marchand, pour se consacrer au théâtre, à la vidéo et aux installations, où elle se met en scène portant des masques. "Dessiner-filmer est l’alternance permanente de son activité de peintre" où elle se place en pantomime déconstruisant sa propre peinture.

Son œuvre est un mélange d'images, de textes et de sensations, dont elle extrait les signes dans une forme de " Livre d'Heures, grinçant et sensible" 4 entre fragments et inachêvement. À partir de 2001, elle présente ses actions, installations dans différentes institutions comme le Musée Gustave-Moreau, le Jeu de Paume sous le commissariat de Dominique Païni.

Depuis 2004, elle anime un blog Days/faire un truc par Jour qui relate sa vie réelle ou fantasmée, en un flux qui a la forme d'un inventaire auto-fictionnel à la fois morbide, surréaliste et narcissique.

En 2014, après vingt ans d'absence dans les galeries elle re-fait une première exposition de peintures chez Christophe Gaillard. "Foul is fair, fair is foul suivant l'adage des sorcières dans Macbeth de Shakespeare, qu'Ariane Mouchkine traduit par : «  Le beau est immonde, l’immonde est beau », marquant ainsi son attachement au théâtre, au sombre, à l'expression de l'angoisse à la limite de la psychose.

Depuis 2014, elle enseigne le dessin aux Beaux-Arts de Paris dans un cours intitulée " Les explorateurs-les inventeurs »6.

En 2017, une première exposition monographique présentant l'ensemble du travail d'Hélène Delprat a lieu à Paris

Son œuvre visuelle, narrative et illustrative s'apparente à une forme de déconstruction ludique et infantile de l'art contemporain.

oeuvre D'Hélène Delprat

   

article des beaux-arts de Caen

Nourrie de littérature (des Métamorphoses d’Ovide au roman contemporain en passant par Mary Shelley ou Virginia Woolf), de cinéma (citons Cocteau, Fellini ou Dreyer), de peinture (avec un goût particulier pour les grotesques de la Renaissance), mais également fascinée par les bases de données sur Internet, Hélène Delprat est une insatiable dévoreuse et collectionneuse d’images. Se laissant guider par des associations d’idées, de mots, d’images tout autant que par un événement de l’actualité ou une archive, elle propose un monde de pensées visuelles, un petit théâtre de la métamorphose, un foisonnant cabinet de curiosités, une encyclopédie extravagante du vivant. L’univers d’Hélène Delprat est d’une richesse étonnante. D’immenses toiles peintes voisinent avec des dessins sur calque, des collages, des petits films bricolés dans lesquels l’artiste se met en scène, des photographies ou des performances. Elle pratique un art de la juxtaposition et du carambolage, ouvert sur l’énigme du monde, traversé par une énergie transgressive que traduisent aussi bien l’incise du dessin que l’irruption de la couleur chatoyante sur le fond sombre,

 les contrastes de perceptions et de matières, le mat et le brillant, ce qui surgit et ce qui disparaît…

Une de ses œuvres au musée des beaux arts de Caen
oeuvre d'Hélène Delprat

 Si vous avez envie de découvrir son univers c'est    ici  

 

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Cabaret des maux suite mais pas fin

Publié le par Aimela

Notre petit cabaret

Voilà, la première page est terminée mais nous avons beaucoup travaillé pour mettre le projet en place.

Réunions techniques pour commencer afin  de prévoir musicien, comédien et comment les rémunérer , en même temps nous avions des réunions pour le choix des lectures, les chronométrer  afin que l'ensemble de ceux ci  ne dépassent 1 h 30 maximum ,  nous avions aussi atelier  de  décoration: peindre les noms des auteurs sur  des panneaux  et enfin , beaucoup de répétitions de lectures  pour que tout soit cohérent 

Il y a eu des imprévus jusqu'au dernier jour  alors on a fait au mieux

 Pour tout cela nous étions très peu nombreux , si bien que j'étais  sur  tous  les fronts et ma santé aujourd'hui est un peu mise à mal  mais cela valait le coup  car on a réussi  

voici les photos

 

Célestine , chanteuse et comédienne

 

Assises sur le banc Viviane et moi
Jean Batiste à la musique
Salutations de la troupe

on a pu  compter  sur José notre  metteur en scène, Christophe le régisseur mais aussi Philippe, César, Marie-Noëlle, Simon qui ont participé à leur manière et que je remercie 

 

 Un grand merci aussi   à la centrifugeuz qui a cru en nous. Merci infiniment  au public qui s'est déplacé  pour nous écouter 

Voilà, une page se tourne mais l'aventure continue  car au vu du nombre des recueils, on a des munitions  pour  d'autres lectures musicales avec j'espère plus de bénévoles  

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Les petits hommes en noirs

Publié le par Aimela

pour miletune

René Magritte " Golconde"
Les petits hommes en noirs

 

 

C'était un petit matin d'été, c'était comme si c'était ce matin, tant le souvenir est vivace. Il faisait beau, je venais de me lever et à peine réveillée, j'ouvris la fenêtre lorsque soudain devant moi, descendaient silencieusement du ciel des milliers de petits hommes en noir, un melon sur la tête et un parapluie fermé à la main. Surprise, je me frottais les yeux ( chose que je ne devrais pas faire car j'ai les cornées fragiles que m'a dit l'ophtalmo mais lui n'a pas vu ces petits bonhommes ) . J'étais encore sous le choc lorsque j'ai entendu <<fenêtre ouverte , droit devant>> et les voilà tous chez moi , des milliers et des milliers, en tas dans ma chambre que je ne pouvais plus bouger.

 

 - Oh ! Qui êtes vous et qui vous a permis d'entrer comme cela chez les gens sans leur autorisation ?

 

Ils se mirent à parler tous ensemble, une cacophonie insupportable que mes oreilles en souffrent encore.

 

 - Stop ! Ne parlez pas tous en même temps, Je n'y comprends rien. Qui est le chef ?

 

Silence puis...

 

 - Pas de chef chez nous me répond l'un d'eux mais je veux bien endosser l'habit si vous le permettez.

 

 - Ouf ! Cela fait du bien . Maintenant que c'est plus calme, dites moi qui vous êtes.

 

 - Je suis René Magritte.

 

 - Impossible, il est décédé, de plus, c'est punissable de prendre l'identité d'un autre.

 

 - Mais,  c'est vrai, nous sommes tous René Magritte.

 

 - Elle est bien bonne celle là. Arrêtez de vous moquez de moi. C'est lui qui a peint le tableau mais …

 

 - Justement, c'est notre père.

 

 - Bon, bon mais cela ne dit pas ce que vous faites chez moi.

 

 - On cherche les montres molles de Dali.

 

 - Je n'ai pas ce tableau chez moi.

 

 - On ne veut pas de tableau, juste les montres.

 

 

 - Elles étaient dégoulinantes et avec cette chaleur, elles ont du fondre complètement et puis qu'avez-vous besoin de ces énormes montres que vous ne pourrez pas porter ?

 

 - Ça, c'est notre affaire, dites nous où elles sont.

 

 - Pour commencer, on dit s'il vous plaît, on ne vous a jamais appris la politesse ?

 

 - Excusez moi, s'il vous plaît Madame, dites nous où elles sont.

 

 - Je n'en sais rien, demandez à Dali, on vient de le déterrer, il vous dira sûrement ce qui en est de ses montres.

 

 - Ah ! Il n'était donc pas mort ?

 

 - Si mais un laboratoire recherche son ADN

 

 - C'est quoi ça ? Je ne connais pas .

 

 - Je ne peux pas vous expliquer, Je ne suis pas scientifique

 

 - Cela ne nous dit pas où est Dali et encore moins où sont les montres.

 

 - Désolée, les gars, je ne sais pas , renseignez-vous ailleurs et dégagez le plancher que je fasse le ménage.

 

 - Bien, au revoir Madame, ravis de vous avoir connu.

 

 - Moi, je ne suis pas ravie, les voisins vont encore cancaner sur mon compte. Dites plutôt adieu, cela m'arrangerait.

 

C'est ainsi qu'ils partirent tous ensemble me laissant sur le plancher, des milliers de petits parapluies oubliés. Je ne sais pas pourquoi, à moins qu'ils aient perdu la mémoire et ne sachent pas où les retrouver, je sens qu'ils vont revenir me bassiner à nouveau...

 

Salvador Dali " La persistance de la mémoire"


 

 

Publié dans Mes-textes-proses

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