Nous sommes dans les dernières semaines du petit spectacle, aussi peu nombreux nous nous donnons à fond afin que tout réussisse ,
Sur un petit montage papier que j'ai fait, la personne qui s'est occupée du visuel nous a sorti une magnifique affiche que je vous présente. Il a aussi réalisé des flyer avec la description au verso :
Détails Il y a de cela plus de 15 ans naissait dans les locaux du centre socioculturel du Chemin Vert, un petit atelier d'écriture. Avec le temps, nos mots, nos recueils sont restés dans les tiroirs jusqu'à ce qu'une rencontre se fasse avec des membres de la Centrifugeuz à qui nous avons présenté le dernier recueil. Enthousiastes, ils nous ont proposé de monter un projet avec eux : les lire avec de la musique en public pour mettre en lumière, pour une certaine durée, nos mots, nos maux.
J'espère maintenant que nous aurons des spectateurs et si oui, nous travaillerons sur d'autres lectures car une quinzaine de recueils attendent que l'on sorte les textes.
En ce bel après-midi d'été, alors que le soleil darde de mille feux, une jeune femme accroche un hamac et s'allonge négligemment dedans et s'endort. Un peintre passant sort son matériel, installe son chevalet puis à grands coups de pinceaux reproduit
la belle vue devant lui. A quoi rêve-t-elle ? Se demande t-il tout en travaillant ses couleurs.
Elle ne l'entend pas, elle est si loin dans des contrées inconnues où les forêts sont si denses, où les oiseaux volent à tire d'aile en chantant. Son enfance difficile à mille lieues de là, les soucis du quotidien effacés . En ce moment, rien ne l’atteins elle vole vers un avenir resplendissant mais soudain un bruit la réveille et elle voit le peintre
- Est- ce vous qui m'avez réveillée ? lui demande t-elle.
- Je n'aurais jamais osé, vous êtes si belle, endormie, lui répond le peintre, non, ce doit être des chasseurs avec les fusils.
. Sans un mot, la jeune femme se lève, décroche le hamac et part laissant le pauvre peintre interdit par tant de brusquerie.
Tous les étés, il passe dans la forêt pour voir si l'inconnue dort dans son hamac et ainsi terminer sa toile. Jamais elle ne reparut et il dut finir bien plus tard dans son atelier le tableau de la belle inconnue dans son hamac.