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Misère erre

Publié le par Aimela

Poème réedité

Comme la chanson bout de ficelles, selle de chevaux, chevaux de courses, j'ai voulu moi aussi essayer  sans savoir que c'était un anadiplose

  Paul Gauguin : La récolte du raisin à Arles (Misères humaines). 1888

Bouts de misères, erre

 

 

Pour ne plus me sentir mal, mal à l'aise, aisément, mentirai-je ? J 'écris

Crie plus fort, encore, toujours, plus loin, plus lontemps tes maux.

Maux noirs, devenus mots bleus, roses, jaunes, rouges, bouge

Bouge toi vers d'autres lieux, d'autres univers et n'oublie pas, ris

Ris devant l'absurdité de la vie, ris devant tes misères, fais ton numéro

Numéro de clown, de magicien, d'équilibriste sur un fil invisible pour moi

Moi qui ne supporte plus les larmes, je prends les armes et refuse la foi

Fois ? Il était une fois, en la bonne ville de foix plus rien que des courants

Rends par le bien , le mal que l'on te fait , Faits d'hier, faits divers, versatiles

Iles perdues, au loin sur l'océan, en veux tu, en voilà, là bas c'est inutile.

Il est vain d'espérer, une lueur venue du paradis, tout est perdu, moi aussi

Si un jour la vie m'apportait une allumette qui ne soit pas noircie

Cierge j'allumerais, une prière réciterais pour reprendre un peu espoir.

 

 

 

Publié dans Mes- Poèmes-et-slams

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Bagarre de fruits

Publié le par Aimela

Texte réédité 



 


Bagarre de fruits
 

Il était une fois quatre clémentines parties en vadrouille, fatiguées par leur long voyage, elles décidèrent d’élire domicile dans une assiette blanche. Cela n’a peut-être pas d’importance pour vous mais je le dis quand même... Il faut décrire ce que l’on voit a dit l’animatrice. Ce n’est pas de bon coeur mais j’obéïs. Pour une fois me direz vous ... les miracles existent de temps en temps...


Elles étaient toutes pimpantes ces demoiselles dans leur robe orangée. Elles se partageaient leurs chez elles en bonne harmonie, jamais un mot plus haut que les autres d’ailleurs elles parlaient toujours en choeur. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, lorsqu’une intruse en la personne de l’orange fait son apparition.


Orange - Que faites vous chez moi ?


Les clémentines - Où as tu été cherché cette connerie ? Ici chez nous, nous sommes arrivées avant toi et nous te prions de dégager.

Orange - C’est ma maison les filles, je veux bien vous loger quelques temps mais vous payez votre loyer.


Les clémentines - Cela ne va pas non. Et avec quoi en plus ? On n’a que des pépins.


Orange - Je ne veux pas le savoir, moi aussi j’en ai. Alors ouste dehors...

Une bagarre s’engage, orange pousse une clémentine en dehors de l’assiette, les autres voulant l’aider, tirent orange comme elles le peuvent, difficile, vu qu’elle est ronde, tout en hurlant et pleurant. C’est qu’elles résistent ces petites, Petites oui mais costaudes comme la pub, dont elles ont vu un jour à la télé, les images... Trois pommes rouges passant à coté et entendant le vacarme, entrent.


"Police" dit l’une d’elle, Que se passe t’il ici ?


Clémentines - Madame l’agent c’est orange qui veut nous piquer notre maison.


Orange - C’est faux, ce sont-elles qui squattaient pendant que j’étais partie acheter des chocolats pour Noël.


Pomme - Calmez vous toutes car sinon vous finirez ainsi que moi dans l’estomac des humains...
 

Trop tard, les humains sont passés et ont tout mangé, ils n’ont laissé dans l’assiette que les épluchures et surtout les pépins, ils en ont déjà plein la tête.

Publié dans Mes-textes-proses

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Meurtre élucidé...enfin presque

Publié le par Aimela

pour miletune 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Meurtre élucidé...enfin presque

 

Dans un poste de police

- Ça y est chef, je sais qui a tué l'amiral

- Ah! et qui donc ?

- Qui exactement, je ne sais pas de trop mais ce qui est sûr, c'est une femme

- Ah oui et sur quelles déductions tu peux le dire

- Il suffit de regarder, un bâton de rouge à lèvre, un roman de Musso, un harmonica, une cafetière électrique. Cela ne peut être qu' une femme.

- Et le marcel, tu en fais quoi ? C'est une femme aussi qui le porte ? Tu as étudié quoi à l'école de police ?

- Ben, ne pas se fier aux apparences.

- Exactement mon cher Watson, alors va de ce pas, déposer ces pièces à analyser et tu ne reviens qu'avec les résultats et non avec tes déductions débiles, c'est compris ?

- Bien chef !

Publié dans Mes-textes-proses

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