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Départemental slam

Publié le par Aimela

Texte réédité  car en ce moment, je manque de temps,  je suis sur un projet de lectures  musicalisées  dans mon quartier  et pour l'instant,,malgré que je sois aidée  par  une association,  c'est bien difficile et long à mettre en place
 
 
 
Départemental slam
 

Je ne suis pas très doué en poésie, c'est en slam que j'ai écrit mon département.
Normands, normandes  pardonnez moi de ne pas être aussi bons que vous  dans les mots  mais sachez tout comme vous j'adore ma Normandie 

 
Hotel de Ville de Caen
 



Départemental slam 
 

 

 

Si l'Orne ma bercée c'est dans le Calvados

Que vieillissent doucement mes os .

Dans la cité de Guillaume le conquérant

Je passe le plus clair de mon temps.

Je n'y fais point de pâtisserie

Pas plus que tapisserie

Celle de Mathilde est à Bayeux.

Comme l'andouille de Vire

Je ne peux que faire rire .

Je vous avais prévenu

Pas douée en poésie, Il n'y a même pas de vers

Et pourtant dans le département ce n'est que vert.

Les vaches de stone et Charden y font leur lait,

Qu'elles envoient à Pont l’évêque et Livarot

Deux fameux fromages qui font un peu ombrage

A leur frère le camembert né dans l'Orne.

Je ne pense pas qu'avec ce slam, je ferai mon beurre

Trop lourd , il me tient aux tripes,
Celles Caen bien sûr sont les meilleurs

Ne croyez pas que seule ma ville me ravit

A la mer aussi , je souris

De temps en temps près de la Manche

Avec le vent Je m'épanche.

Point de lassitude dans ce département

La mer est comme les cieux changeants.

Contrairement à sa voisine Deauville

Où les stars se font les planches

L'Adorable petite ville d' Honfleur

Telle une sauvage petite fleur

Nous séduit le printemps et l'automne de sa bohème

L'été , trop de monde use le petit port

Et moi je me réfugie en Suisse ... Normande

Ben oui, on a des montagnes , pas que des plaines

Et puis le bocage, il y a même le pays d'auge

Où est enterrée une sainte dans sa basilique

Si elle est jolie, je n'ai point d'affinité

C'est pas là que je passerai l'éternité

Mais à Cabourg, encore la mer

Plage aux romantiques,

Elle en fait un cinéma

Moi j'y rêve prince charmant

Malheureusement lui me fait la nique

J'aimerai voir ailleurs si c'est beau

Mais ma région me le refuse

De mes mots, je la blesse

Mais elle telle une maman me pardonne

Car Elle sait à qu'elle point, je la l'adore.


 

 21 mai 2009 

 

 

 

Publié dans Mes- Poèmes-et-slams

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Dans sa bulle

Publié le par Aimela

 Je tiens à prévenir  que cette histoire est totalement imaginée pour mon petit atelier de quartier 

Dans sa bulle

 

Ce matin, un miracle est arrivé. Figurez-vous , alors qu'on les voit jamais, un député a frappé à ma porte. Vous en doutez et pourtant … Il s'est présenté et m'a dit de voter pour lui. Moi, moins naïve que je ne le parais, je voulais qu'il me donne tous les arguments pour ce faire et comme je suis très serviable, je lui ai proposé d'entrer pour boire un café qu'il accepta.

Il est entré, j'ai fermé la porte à quadruple tour, j'ai caché les clés. Là, il a bien été obligé de m'écouter sur les maux de la société, sur les malheurs de nos pauvres vies alors que lui et ses potes vivent dans une bulle très très opaque. J'ai parlé, parlé, parlé et comme il ne comprenait pas, j'ai sorti une aiguille de tricoter d'un tiroir, j'ai crevé la bulle mais rien n'y a fait alors la colère m'a pris, j'ai attaché et transporté le député dans le quartier où là des gens aussi furibonds que moi lui ont craché à la figure tout leur mal-être.

J'ai fini par détacher le député et il est reparti la tête baissée , jurant que l'on y reprendrait plus à visiter ses administrés. Aux dernières nouvelles, il se serait envolé pour Mars ou une autre planète et son second s'est présenté


 

Tout reste à recommencer.

 

Publié dans Mes-textes-proses

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L' aventure de la main

Publié le par Aimela

 

 

 
L' aventure de la main
 
 
Il était une fois dans un pays imaginaire,un œuf tout blanc bien installé sur un plancher. Au milieu de la nuit alors que la lune brille, un petit bruit. Toc toc ! Il se fendille, un, deux, trois, quatre doigts apparaissent puis d'un coup c'est une main qui tombe sur le plancher. Une petite main toute rose. Le temps de reprendre ses esprits, de regarder ses doigts et aux alentours, où suis-je ? Se dit elle. Pas de réponse ! Elle avance sur le sol, un doigt après l'autre et fait ainsi le tour de la pièce. Tout est vide,rien, il n'y a rien que moi, je suis seule, peut-être que si je regardais d'où je viens, je trouverai une compagne. Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle s'agrippe à l’œuf et plonge les cinq doigts dedans, fouille, au bout, le néant complet, mauvaise pioche aucun autre habitant dans la pièce, elle commence à se morfondre dans le coin d'un mur lorsque : Patatras ! un œuf exactement comme le le sien tombe et se casse, aussitôt une seconde main les cinq doigts en avant se redressent.
 
Main G
Ah ! Enfin, je croyais que je n'y arriverai jamais.
 
Main D
Arriver à quoi ?
 
Main G
Sortir de cette prison pourtant j'ai fait les pieds au mur, j'ai crié, je me suis débattue ... impossible de sortir. Étais tu enfermée toi aussi ?
 
Main D
Oui, J'ai gratté,il y a eu un trou et je suis sortie.
 
Main G
C'est tout ? Tu en as de la chance. Je parle, parle mais je ne me suis présentée, je suis main gauche.
 
Main D
Moi main droite viens là, approche toi de moi.
 
Main G
Pourquoi ?
 
Main D
Viens, je te dis.
 
 

 

Main gauche s'approche de main D et se pose jusqu'à la toucher complètement
 
Main D
Serres moi pour que l'on soit plus qu'une
 
Main G
Cela me fait peur.
 
Main D
Peur de quoi ? Tu ne devrais pas nous sommes semblables, deux sœurs jumelles unies pour le bonheur comme pour le pire. Tu comprends, nous avons la même âme
 
Main G
Justement, je ne veux pas d'une âme pour deux, je la veux pour moi toute seule
 
Main D
Tu sais que c'est impossible.
 
Main G
Ah ! Tu crois...
 
Elle a lâché D, celle ci est tombée sur le sol dans un cri de surprise et quelques secondes plus tard. G, elle aussi s’affaissât comme une chiffe molle.
 
Main D
Tu vois, nous devons rester unies sinon, nous sommes perdues.
 
Elle rampa de nouveau vers G et l’attrapa par le poignet toute heureuse de devenir enfin qu'une avec G. C'est enlacées qu'elles finirent leurs jours .
 
 

Publié dans Mes-textes-proses

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