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Camille Claudel

Publié le par Aimela

Une fois n'est pas coutume, je  ne vous parlerai pas de peinture dans cet article mais de sculpture et surtout d'une grande artiste qu'était Camille Claudel dont j'ai pu admirer  quelques œuvres il y a quelques années . J'ai fait des recherches et vous mets ici sa biographie que j'ai trouvé sur Wikipédia . J'ai  trouvé un lien : ici   pour les personnes intéressées

Camille Claudel à 20 ans




 

Camille Claudel est née à Fère-en-Tardenois (Aisne) le 8 décembre 1864, de Louis-Prosper Claudel, fonctionnaire des impôts, et de Louise-Athanaïse Cerveaux, fille du médecin et nièce du prêtre du village.

 

Par la suite, le couple s'installe à Villeneuve-sur-Fère, petit village à quelques kilomètres de Fère-en-Tardenois, Camille y passe son enfance entourée de sa sœur Louise, née en février 1866 et de son jeune frère Paul, né en août 1868. La famille Claudel s'installera ensuite pour trois années à Nogent-sur-Seine, de 1876 à 1879. Camille y fera ses premiers pas d'artiste. Là, elle rencontrera le sculpteur Alfred Boucher qui lui fera prendre conscience de ses dons.

 

 

En effet, depuis l'enfance, Camille est passionnée par la sculpture et s'initie sur de la glaise. Appuyée constamment par son père qui prend conseil auprès d'Alfred Boucher, Camille doit affronter la très forte opposition de sa mère, laquelle aura toujours une violente aversion pour cet art qui passionne son aînée. En 1882, alors que les Claudel séjournent à Wassy, Camille persuade sa famille d'emménager à Paris, à l'exception de son père retenu par ses obligations professionnelles. Cela, afin de perfectionner son art auprès des maîtres. Avec son frère Paul, elle habite au 36, boulevard de Port-Royal. Ensuite Camille vit et travaille dans son atelier du 19 quai de Bourbon, dans l'Ile Saint-Louis

 

Elle suit, tout d'abord, des cours à l'Académie Colarossi. Par la suite, elle loue un atelier avec des étudiantes anglaises dont Jessie Lipscomb avec qui elle se liera d'une profonde amitié.

 

Camille a d'abord étudié avec Alfred Boucher. Celui-ci était à Paris pour mettre en place La Ruche, un phalanstère, une communauté d'artistes. Mais lorsqu'il gagne le Prix de Rome et s'installe à la Villa Médicis, il demande à Auguste Rodin de le remplacer pour son cours de sculpture qu'il donne au groupe de jeunes filles. Ainsi Camille et Rodin font connaissance. Très vite, la connivence puis la complicité artistique s'installent; devant la fraicheur de Camille, l'originalité de son talent et sa farouche volonté, Rodin ne résiste pas longtemps ; tel qu'il le dit lui même: « Mademoiselle Claudel est devenue mon praticien le plus extraordinaire, je la consulte en toute chose ». Et à ceux qui la critiquent, Rodin répondra : « Je lui ai montré où trouver de l'or, mais l'or qu'elle trouve est bien à elle ». Camille inspire énormément Rodin, qui modèlera « l'Éternelle idole », « le Baiser » (ils y travaillèrent à deux), ainsi que la monumentale « Porte de l'Enfer »... Suivront également des œuvres comme la Danaïde, Fugit Amor… Tous deux vivront bientôt une passion stimulante mais orageuse dans laquelle s'entremêlera l'art des deux artistes, au point que l'art de Camille est considéré comme celui de Rodin. Camille s'acharne à être reconnue pour ce qu'elle est et veut prouver qu'elle n'a pas copié Rodin. Mais, comme le notera Paul Claudel en parlant de sa sœur : « Ce n'est plus du Rodin ».

 

Délaissée par Rodin, vivant misérablement – faute des commandes d'État exigées par son admirateur enthousiaste Octave Mirbeau, qui proclama à trois reprises son « génie » dans la grande presse –, Camille Claudel s'enferme bientôt dans la solitude et sombre peu à peu. Elle est âgée de quarante-huit ans lorsque son père décède et que sa famille, ne supportant plus ses errements, décide de l'interner en mars 1913 à l'asile de Ville-Evrard. Elle passera les trente dernières années de sa vie à l'asile d'aliénés de Montdevergues, à Montfavet près d'Avignon, où elle fut très malheureuse, sans rien obtenir de ce qu'elle demandait, sans recevoir une seule visite de sa mère ni de sa sœur, mais seulement de son frère Paul qui venait la voir une fois par an. Elle meurt le 19 octobre 1943 . Elle est inhumée quelques jours plus tard au cimetière de Montfavet devant le personnel de l'hôpital.

L'Âge Mûr au musée d'Orsay et au Musée Rodin (plâtres et bronzes)

 

 

 

La valse

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Pas un adieu

Publié le par Aimela

 

Pour miletune

 

Pas un adieu

 


J'ai toujours détesté les adieux, les mots dits avant de se quitter sur les quais d'une gare.
 
Ce n'est pas un adieu m'a-t-il répondu, nous nous reverrons très vite. Des mots, toujours des mots que chantait Dalida dans sa chanson mais moi je sais que lorsqu'il sera monté dans ce foutu train, il m'oubliera comme les autres avant moi. Cela a toujours été ainsi. Une femme dans chaque gare qui l'attend comme les femmes de marins à chaque port.
 
On s'est rencontrés dans une gare (encore une) alors que j'attendais une amie qui venait du sud pour quelques jours. J'étais en avance et le train en retard comme d'habitude. J'ai pris un café en attendant lorsqu'un monsieur m'a apostrophée . «  Vous avez perdu votre foulard madame » Je l'ai regardé et mon cœur n'a fait qu'un bond devant ses yeux si bleus. Je l'ai invité pour le remercier. Il a accepté et depuis on se voyait tous les jours, se téléphonait toutes les heures d’absence comme deux adolescents à leur premier amour. Nous étions au diapason, nous étions heureux.
 
Tout allait pour le mieux jusqu'au jour où il m'annonça qu'il devait partir pour un pays lointain. J'ai cru que j'allais mourir sur place.
 
- C'est une mutation pour mon travail, je dois le faire, me rassura-t-il .
- Oui, je comprends mais tu n'as pas prévenu ton patron que tu étais avec moi ?
- Il le sait mais là où je vais, ce n'est pas pour les femmes.
- Oh bien sûr, encore un misogyne.
- Ne t'en fais pas, cela ne durera qu'un an et puis, il y a le téléphone, Internet. Allez fais-moi un beau sourire.
 
J'ai souri mais au fond de moi, je savais que c'était fini, il ne pouvait en être autrement alors je l'ai laissé partir avec sa valise et nos souvenirs. 

Je ne pouvais pas l'accompagner pas à la gare. Je hais les adieux.
 

Publié dans Mes-textes-proses

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Écrire sur l'amour

Publié le par Aimela

 

Lorsque l'on m'a dit d'écrire un texte sur l'amour, je me suis dit que l'on n'était pas sorti de l'auberge. Je ne sais pas parler d'amour avec un grand A avec des petits non plus. Ma muse est partie se faire draguer je ne sais où. J'ai cherché dans mes vieux textes au cas où …

Ah ! Deux poèmes mais ils sont si tristes que je ferai pleurer le monde entier avec des vers qui ne sont pas mon histoire. Je fouille, je fouille et oh miracle ! un petit texte mais je l'ai joué sur scène dans une autre vie et depuis plus d'amoureux en vue. Il est resté dans une petite cour, une petite maison d'un grand écrivain. Je ne vais tout de même pas le réchauffer... le texte pas l'amoureux quoi-que, alors je suis allée sur le net, il y a de tout sur internet, il doit pouvoir m'aider . Une petite phrase retient mon attention

« L'amour, c'est comme une bulle

Si on ne s'en occupe pas comme il faut,cela risque de se percer. »

Euh ! L'amour ou la bulle ? Je dirai les deux mon capitaine, tant c'est fragile, incertain voir même une denrée rare, si rare que peu de personnes ne tombent dessus.

Certaines de mes amies disent que lorsqu’on est amoureux, on a énormément peur » : Peur mais de quoi ? Je n'ai pas peur, je ne suis pas jalouse, l'amour n'est pas possession, c'est peut-être pour cela que je suis seule et fauchée, je n'ai pas compris. 

C'est pas tout cela, il me faut écrire sur l'amour et malheureusement, je n'ai qu'une chose à dire, je vous aime tous et sans attache parce que les liens brisent tout et moi, je veux être libre

Publié dans Mes-textes-proses

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