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L'hôtel d'Escoville

Publié le par Aimela

Hôtel d'Escoville

J'ai fait un petit résumé de l'article de wikipédia car cet hôtel toujours existant a une très longue histoire derrière lui

L'hôtel d’Escoville est un hôtel particulier construit sur la place Saint-Pierre, dans le centre-ville ancien de Caen,. Il a pu être appelé également par le passé hôtel de Valois, hôtel d'Écoville, hôtel de Matignon ou hôtel du Grand Cheval. C'est le plus bel exemple de l'architecture Renaissance à Caen Né en 1475, Nicolas le Valois d'Escoville est le fils de Jean le Valois, seigneur d'Escoville et du Mesnil-Guillaume, un des plus riches marchands de Caen anobli en 1522. Membre éminent de l'élite caennaise, il décide de se faire construire un hôtel particulier digne de son rang. Il achète en 1531 un ensemble de maisons de la rue au Change, principal axe reliant le Châtelet où se trouve la maison de ville au carrefour Saint-Pierre (aujourd'hui place Saint-Pierre). Ces habitations sont rasées et à leur place sont construits quatre bâtiments entourant une cour richement décorée dans le goût italianisant de la Renaissance En 1541, Nicolas le Valois d'Escoville meurt d'une crise d'apoplexie lors d'une réception donnée dans son hôtel terminé un an plus tôt. Son fils Louis, vicomte de Caen, hérite de la demeure familiale. Il n'y habite pas et préfère le donner à bail ; des boutiques ouvrent alors sur la rue au Change. À partir de cette époque, la ville de Caen loue épisodiquement les grandes salles de l’hôtel pour organiser des cérémonies publiques ou accueillir des hôtes de marque

Détail de la toiture

Après 3 siècles, cet hôtel vit partir le Le 9 juillet 1793 car c'est de ses pieds que Charlotte Corday prit la diligence pour Paris où elle tua Marat .

A la troisième guerre mondiale cet hôtel est sévèrement endommagé lors de la bataille de Caen en 1944 ; la cour intérieure subsiste, bien que très abîmée, mais la façade sur la Place Saint-Pierre ainsi que le mur extérieur de l’aile sud sont pulvérisés. Pendant presque quinze ans, de nombreux projets sont présentés par plusieurs architectes, le projet classique de Charles Dorian étant préféré à la façade moderne proposée par Paul Binet. Les divergences très fortes entre les différents acteurs de la Reconstruction sur la réhabilitation de l’hôtel d’Escoville sont particulièrement représentatives de l’épreuve de force qui oppose, tout au long de la Reconstruction, mairie, Monuments historiques, ministère de la Reconstruction, commerçants et sinistrés

Publié dans Ma-ville

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Mal équilibré

Publié le par Aimela

Pour miletune

 

 

L'homme malade se promène en équilibre sur un fil. Soutenu d'un côté par son cœur et de l'autre son cerveau. Il avance précautionneusement afin de trouver un sens à sa vie. Il n'y a aucune fioriture dans sa démarche. Il veut que tout soit carré mais le cœur est tombé et il a perdu tout sentiment d'amour ou de haine.

L'homme trébuche et son cerveau se casse la figure à son tour, sa raison est perdue.L'homme désemparé en veut au monde entier et surtout à sa mère qui l'a fait naître. Il veut mettre fin à ses jours et prépare son projet qui l'enverra les pieds devant dans la tombe. Sa mère est en colère contre le destin et malheureuse de voir son enfant si mal .

 

 

Publié dans Mes-textes-proses

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Romaine Brooks

Publié le par Aimela

C'est en allant sur la page facebook d'un de mes neveux que je suis tombée ( sans me faire de mal)  sur cette femme peintre et comme je suis curieuse, je me suis informée sur cette femme.c'est ce que je vous fait profiter aujourd'hui

article de wikipédia

Romaine Brooks, née Beatrice Romaine Goddard, à Rome le 1er mai 1874 et morte à Nice le 7 décembre 1970, est une peintre américaine.

Comprenant essentiellement des portraits, avec une palette sombre dominée par les gris, son œuvre est proche des mouvements symboliste et esthétiste du xixe siècle, particulièrement des travaux de Whistler. Quatre de ces portraits sont visibles dans les collections du Musée Sainte-Croix à Poitiers. La richesse des parents de l'artiste lui a assuré une aisance matérielle durant toute sa vie.

Peu après sa naissance, ses parents, de riches Américains, rentrent aux États-Unis. Sa mère la délaisse et lui préfère son frère, qui souffre de troubles mentaux. Elle maltraite Romaine, l'accuse d'être possédée par le diable, et finit par la confier à une famille pauvre de New York lorsqu'elle a sept ans.

En 1893, elle part pour Paris où elle chante dans des cabarets, à Rome pour étudier la peinture et à Capri. En 1901, elle revient chez sa mère pour s’occuper d’elle avant qu’elle ne meure de diabète. Son frère mort lui aussi, elle hérite de la fortune de son grand-père maternel.

En 1903 Romaine Brooks épouse son ami John Ellington Brooks, un pianiste bisexuel. Peu après, ils passent un accord selon lequel ils ne divorceront pas, afin de respecter les conventions sociales, mais ne vivront jamais ensemble. En échange, Romaine Brooks versera à son mari une rente mensuelle.

 

 

 

 

Vers 1904, insatisfaite de son travail, elle se met à travailler les gris, qui restent les tons dominants de ses œuvres ultérieures, peut-être influencées par Antonio de La Gandara qui réalise son portrait 

La carrière de Romaine Brooks, à son apogée en 1925 (ses toiles sont présentées à Londres, à Paris et à New York), décline à partir des années 1930. Abandonnant la peinture, elle réalise des dessins inspirés par son enfance malheureuse.

Elle meurt le 7 décembre 1970 à Nice. Un an après sa mort, la National Collection of Fine Arts (l'actuel National Museum of American Art de l'institut Smithsonian) lui consacre une rétrospective. L'intérêt du public pour l'œuvre de Romaine Brooks revenu, plusieurs autres expositions au cours des années 1980 seront organisées.

 

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