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Ne pas y aller par 4 chemins

Publié le par Aimela

Ruer dans les brancards

 Pour mon petit atelier d'écriture, nous avions ce jour là les expressions françaises

 

Errer comme une âme en peine, aller son petit bonhomme de chemin , s'en moquer de la première chemise, ruer dans les brancards, ne pas y aller par 4 chemins, foncer dans le tas, arriver à pas de loup, faire des yeux de biche, en mettre plein la vue, prendre tout pour argent comptant, avoir un poil dans la main, en avoir gros sur le cœur, tailler les oreilles en pointes, entrer dans le vif du sujet, rouler de yeux de merlan frits, tailler une bavette.

 

Ne pas y aller par quatre chemins.

 

Ah ! Te voilà, c'est bien, il faut que l'on, se taille une bavette tous les deux . Tu crois que je ne t'ai pas vu arriver à pas de loup avec tes bonnes paroles pour nous en mettre plein la vue, je ne prends rien de ce que tu dis pour argent comptant surtout que ce n'est pas la première fois que tu nous racontes des salades. Tu aimerais que je rue dans les brancards ou que fonce dans le tas comme je le faisais il y a encore quelque temps. Tu peux dire ce que tu veux coco, je m'en moque comme de ma première chemise. Je ne vais pas non plus te rouler des yeux de merlans frits pour que tu changes de politique, cela n'en vaut pas la peine puisque tu n'en fais qu'à ta tête.

 

Tu es détesté de presque tout le monde alors je te préviens quand même de te tenir à carreau car un jour tu seras jeté de l’Élysée et crois moi que pour une fois je rirai de bon cœur, en attendant je vais mon petit bonhomme de chemin et faire comme je l'entends dans le respect et la bienveillance de tous sauf de toi et de ta clique de psychopathes.

 

Ta clique de psychopathes qui met à mal les citoyens. Beaucoup en ont gros sur la patate, d'autres errent comme une âme en peine. Certains, très en colère n'y vont pas par quatre chemins et entrent dans le vif du sujet violemment ce que je peux comprendre mais que je n'accepte pas car ces pauvres gens se retrouvent avec des amendes, des mises en garde à vue , voir blessés ou morts alors qu'ils étaient pacifiques comme l'étaient les gilets jaunes .

 

Le seul moyen de nous sortir de l'enfer c'est de nous greffer un poil dans la main et de le faire grandir afin que personne ne travaille pour les ordures du pouvoir. Il nous faut vivre en communauté ou en réseau , chacun apportant son savoir faire et là, ces pestiférés du pouvoir se retrouveront bien en peine. Ils nous tailleront les oreilles en pointe ou nous feront les yeux de biche mais on ne cédera pas. Nous sommes le peuple et c'est nous qui faisons vivre la France et non ces assistés au pouvoir qui nous pompent jusqu'à la mort.

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Non à la foule

Publié le par Aimela

 

Pour mon petit atelier d'écriture de mon quartier : 22 décembre 2023: image de foule

 

Non à la foule

 

Non, je ne me laisserai pas emporter par la foule même si celle que tu chantes Édith est sympathique et joyeuse. Depuis le covid, je hais les foules. Pour moi, il y a deux sortes de foule, celle que l'on trouve dans les grandes surfaces les veilles de fêtes qui est insupportable, mal polie qui vous pousse sans mot d'excuse ou vous rabroue devant la caissière car on ne va pas assez vite à leur convenance. Ces gens là devraient faire leurs courses au début de journée mais le problème reste le même tant ils sont l'enfer sur terre par manque d'éducation. Il faudrait me payer des milliards pour me faire aller dans les lieux qui m'horripilent La veille des fêtes, je suis restée chez moi avec ma petite Mystic.

 

J'étais quelqu'un qui aimait les gens, faisant des activités, maintenant le fait de sortir de chez moi m'horrifie profondément. Je ne sors plus que pour mon atelier d'écriture, les repas à la centrifugeuz et les réunions pour l'association d'entraide mais il n'y a pas foule et cela me convient car là je peux dire ce que je veux tout en étant bienveillante envers autrui . Soigner la parole peut lui donner tout son sens . Si on est désagréable envers quelqu'un , c'est sûr que cette personne va se mettre en colère . Quelque fois, il faut si peu de choses pour que tout parte en cacahuètes alors faisons en sorte que les échanges se fassent agréablement même si nous ne sommes pas toujours d'accord. Un débat d'idées entre personnes de bonne volonté passera mieux que les insultes entendus à l'Assemblée nationale ou à la télé que je ne regarde plus car entre leurs mensonges, leurs propagandes et leurs insultes contre les gens qui ne pensent pas comme eux , il y a de quoi péter un plomb et se mettre en colère et ça, je m'y refuse, cela leur ferait trop plaisir à ces mauvaises personnes .

 

 

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Cassandre

Publié le par Aimela

Pour la petite fabrique d'écriture

 

Cassandre

Cassandre est une belle jeune femme blonde, sportive, elle ne vit que dans l'action. Une idée de voyage lui vient en tête, aussitôt, elle prend son sac à dos y dépose dedans quelques effets et la voilà partie sur les routes. Globe-trotter, elle parcourt l'Europe en car ou à pied car elle n'a pas les moyens de prendre le train et encore moins l'avion. Elle se fait beaucoup de connaissance ici ou ailleurs...

Ce matin, Cassandre réfléchit à la suite de son périple assise sur un banc dans un parc lorsque qu'un homme l'aborde.

Max : Bonjour mademoiselle, vous m'avez l'air pensive, assise seule ici.

Cassandre ( agressive) : On se connaît ?

Max : Excusez moi de vous avoir dérangée, je voulais juste être poli.

Cassandre ( un peu gênée) : Non, c'est à moi de m'excuser d'avoir été agressive mais voyez-vous,j'ai très mal dormi et de plus, je n'ai pas pris mon café...

Max : Aucun souci, je vous pardonne et si vous le voulez bien, je vous paie un café. Il y a un bar tout près d'ici.

Cassandre ( indécise) : C'est que je ne vous connais pas alors …

Max : Je me présente, je m'appelle Max dit la menace.

Cassandre (éclatant de rire) : Hihi ! La menace ? Que c'est drôle, vous me paraissez plus à un vieil hippie ainsi vêtu qu'à un dangereux gangster ou à un tueur en série.

Max : Qui vous dit que je ne suis pas tout ça.

Cassandre : Votre allure général ainsi que votre regard derrière vos lunettes me disent autre chose

Max : Sachez mademoiselle que l'apparence peut cacher beaucoup. J'ai donné mon nom mais pas vous alors mademoiselle ?

Cassandre : Je m'appelle Cassandre et je suis globe-trotter alors, les gens, j'en ai vu beaucoup. Je peux me faire une idée de ce qu'ils sont. A vous voir, je sais que sous vos lunettes noires, vous avez un gentil regard. Alors oui, je veux bien prendre un café avec vous.

C'est ainsi que Max et Cassandre sont devenus amis.

 

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