Automne-Hiver
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écriture, peinture et divers
Un slam écrit pour mon petit atelier d'écriture, nous sommes en vacance mais on reprendra au mois de septembre avec Marc qui remplacera Isabelle
Ecrire en s'inspirant de l'image ainsi que ces paroles : Tout va bien, tout va bien
Petit tout va bien de Orelsan
Ne pleure pas
Pour ta venue ici bas t' as pas choisi la bonne heure
Pourtant, je te le dis, il ne faut pas avoir peur
Tout va bien, tout va bien , petit tout va bien
Le monde s'écroule dans l'indifférence mais tout va bien.
A coup de milliards, les riches s'enrichissent
A coup de millions volés, les pauvres s’appauvrissent.
Pour nous amuser, un koh-lanta est organisé
Les boulangers sur leur baguette ne font que tomber.
Les artisans, les uns après les autres suivront
Dans les manifestations qu'un jour, ils seront
Tout va bien, tout va bien , petit tout va bien
Au gouvernement, ils reculent l’âge de la retraite
Nous faire travailler jusqu' à la mort, est leur projet
Ce sont des filous, des ordures, des ignobles traîtres.
Froid aux yeux, ils n'ont pas, ils veulent une guerre mondiale
Après les tanks, les avions, c'est toi qu'ils vont envoyer
Te faire massacrer dans un conflit qui nous sera fatal
Tout va bien, tout va bien, petit tout va bien
Pour sauver la planète, les élites volent en jet
Pendant que toi, pauvre manant, mangeras des insectes
Un jour, dans la peau, une puce tu auras pour être traçable
A défaut de liberté à coup sûr tu auras la sécurité
Au fond que t'importe tout cela, tu vivras une vie formidable
Les yeux continuellement sur ton portable tu ne verras rien
Des gueux qui font la manche au pied d'un magasin fermé .
Ne pleure pas, ne pleure pas ,petit ne pleure pas
Ce n'est qu'une vilaine passe tout va changer crois moi
Après la longue torpeur, les citoyens enfin se réveillent
prêts à bâtir le monde pour qu'il redevienne une merveille.
A mon petit atelier d'écriture, nous avions ce jour un morceau un slam de Grand Corps Malade dont certains mots ou phrases étaient retirés. Va te débrouiller avec ça. J'ai fait ce que j'ai pu et voici le résultat :
Faut qu'ça bouge
Je fais partie de cette masse populaire, les moins que riens, les sans dents
Que nos chers présidents humilient en les traitant de fainéants
C'est vrai qu'il suffit de traverser la rue pour trouver du travail
On l' a traversée matin, soir, de janvier à décembre vaille que vaille
Nous sommes tombés malades, certains, même, se sont suicidés
Car personne nous a vu , nous a écouté, c'est comme cela, c'est notre destinée
J' me suis levée, moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite
j' n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge
Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge
Où s'arrêtera la méchanceté de ce gouvernement avide
Devant le malheur des gueux aux ventres vides ?
Avec les arrestations, les blessures, les humiliations
C'est la démocratie qu'il tue à coup de flash-ball et de bastons
Contre nous, les petits jusqu'à tous nous éliminer
J' me suis levée , moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite
j'n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge
Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge
Le président règne sur ses skis ou sur le trône
Il lui manque plus sur sa tête de nœud, la couronne
Le ministre de l'intérieur a une gueule de pastèque
Se trémousse en belle compagnie en discothèque
La haine et le mépris du peuple les embrasent tout entier
J' me suis levée , moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite
j' n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge
Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge