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prose mes textes

des gazouillis au tintamarre de la ville

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier de quartier  on avait  à écrire sur les sons 

Caen

Des gazouillis au tintamarre de la ville 

 

 

Mon père était menuisier charpentier et lorsqu'il nous amenait , enfin, il l'a fait une ou deux fois, ce n'était pas pour écouter les gazouillis des oiseaux mais pour nous apprendre le nom des arbres . Je dois l'avouer, j'ai tout oublié depuis. La forêt me rappelle mon père mais à part cela, je n'ai aucun ressenti, aucun sentiment, je suis indifférente . J'aime bien la forêt mais sans plus, je n'y vivrai pas plus d'une journée tout comme à la campagne où j'ai vécu plus de trente ans . Je n'y retournerai pas, trop de mauvais souvenirs. Je préfère la ville enfin ma bonne ville de Caen ni trop petite, ni trop grande, en plus je suis pas au centre alors je bénéficie quand même de la « campagne »

 

Quelle cacophonie au centre, les marteaux piqueurs tapent et piquent. Les voitures klaxonnent et râlent après les marteaux piqueurs. Le train sort de la gare en criant mort aux vaches, mort aux … Cela suffit répond le bus. Les enfants dans la cour d'école crient à qui mieux, mieux pendant que les adultes bien ou mal intentionnés se racontent les derniers cancans. Au loin, une cloche demande le silence mais personne n'écoute.  Un  joyeux tintamarre se fait entendre ! Lorsque soudain le pimpon de l'ambulance , pimpon, pimpon vient ramasser un marteau piqueur écrasé par le tramway qui stoppe net ses élucubrations.

Les bruits se sont tus par respect pour le marteau piqueur, les enfants sont rentrés en classe, les commères, allégées de leurs cancans se sont dispersées , les klaxons sont vidés de jus, le train parti n'injurie plus les forces de l'ordre. Fâchée, la cloche n'émet plus de sons et il reste moi sur le bord du trottoir qui apprivoise le silence. Le silence ? Non, les oiseaux se sont remis à piailler.

 

Le monde n'existe pas sans un bruit quel qu’il soit.

 

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Sortir de l'enfer

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier d'écriture  du 16 décembre 2023, une image

 

Sortir de l'enfer

 

 

Un homme en anorak que l'on voit de dos, il tient dans sa main droite, un sac, un autre est pendu à son épaule. Où va t-il ? Reviens t-il de faire des courses ? Non, cet homme est un sans domicile fixe et dans ses sacs les seuls biens qui lui restent.

 

Nous sommes au vingt et une siècle et malgré les promesses du psychopathe en chef qui promettait qu'il n'y en aurait plus en France, c'est le contraire. On se croirait dans les romans d'Hugo et de Zola à la différence que c'est pire car il n'y a plus de solidarité , c'est chacun pour soi. Certes, il y a des associations et de bonnes âmes mais c'est si peu et la pauvreté augmente et pour tout le monde. Des petites entreprises, des commerces ferment à cause des prix du gaz et de l'électricité qui flambent. Des pauvres qui sont de plus en plus pauvres et certains même se suicident, d'autres deviennent sans domicile fixe. Certes certains s'en sortent encore mais pour combien de temps ?

 

Ce monde est infesté de pourritures immondes qui se croient au dessus de tout mais s'ils savaient que la roue tourne et que le boomerang les touchera un jour, ils changeraient peut-être de stratégie. Pour l'instant, ils rient de la détresse des gueux dont je fais partie mais un jour, ils seront jugés et en prison jusqu'à la fin de leur jour en espérant que la justice fonctionnera mieux qu'aujourd'hui.

 

Il y a bien des solutions pour nous sortir de l'enfer. Pour commencer, essayons, à défaut d'amour, de nous respecter et nous entendre pour créer des réseaux locaux. J'en vois chaque jour qui s'en forment . Des réseaux pour faire l'école aux enfants, d'autres pour soigner ou pour des distributions de nourriture. Il y a des personnes qui quittent la ville pour s'installer à la campagne et ainsi vivre sainement de leurs produits. J'ai même vu un petit groupe de personnes âgées se rassembler dans une maison commune pour éviter les mouroirs.

 

En ville, il y a des jardins au bas des immeubles pour se réapproprier les lieux et surtout échanger entre voisins , chose disparue depuis longtemps. Il y a tant de choses que l'on peut faire pour niquer l'holigarchie et les mondialistes.

 

Résistance, résistance, je suis dedans à mon petit niveau, une petite goutte dans l'océan mais ajoutée aux autres gouttes, on pourra rebâtir la société afin qu'elle soit acceptable pour tous.

 

Vaste programme mais c'est indispensable car sinon, les psychopathes auront notre peau.

 

 

 

 

 

 

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Pas de Jugement

Publié le par Aimela

Le 2 décembre 2022 mon petit atelier d'écriture désertait le centre pour aller écrire à l'abbaye d'Ardenne ? Un lieu que je ne connaissais pas  alors  que c'est très proche de Caen. 

Abbaye d'Ardenne

 

 Pour écrire, l'animatrice nous a donné  ce petit refrain de  G Brassens  

Pas de jugement

 

Quand on est con, on est con

 

Refrain

Le temps ne fait rien à l'affaire.

Quand on est con, on est con !

Qu'on est 20 ans, qu'on soit grand père

Quand on est con, on est con ( Georges Brassens)

 

 

Les cons ne savent pas qu'ils sont cons, moi par exemple, si on ne me disait pas que je le suis, je l'ignorerais et puis , on est toujours le con de quelqu'un.

 

« Un con, cela ose tout, c'est à cela qu'on les reconnais «  faisais dire Audiard à Lino Ventura dans les tontons flingueurs.

 

J'ai regardé , il y a quelques jours «  le dîner de cons » et croyez moi, le con n'était pas celui qui était censé de l'être tant celui ci avait beaucoup d'humanité chez lui. Quel sont les critères pour définir un con ? Manque d'instruction ou manque d'intelligence que l'on sait vient du cœur ?

Je t'aime bien Georges mais je ne suis pas d'accord avec toi, c'est pourquoi, je ne juge personne mais les actes idiots ou méchants. Lorsque je fais une bêtise, je ne me dis pas que je suis con mais que je ne suis pas attentionnée à ce que je fais.

 

Personne n'est con, on n'a pas , les mêmes vies, les mêmes opinions, les mêmes attentes mais cela ne rend pas en désaccord avec moi de con . Il nous faut débattre, sortir les arguments bons ou mauvais, c'est ainsi que l'on s'élève humainement mais cela est compliqué pour le commun des mortels à cause d'orgueil démesuré chez certains .

 

Lorsque je me trouve face à ce genre de personnes sans scrupules, soit, je me mets en colère mais cela me fait plus de mal que de bien, soit je reste indifférente qui là, mets à mal la personne qui a essayé de m'écraser.

 

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