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l'inventaire en folie

Publié le par Aimela

 

Ecrire un Inventaire à la Prévert

L'inventaire en folie

Une tasse fleurie et sans queue

Celle ci s'est envolée

Trois roses ébouriffées

Faute à la rosée

Peur du vinaigre,

Fuite du cornichon

Une maille à l'endroit

D'un coup, il fait froid

Tiroir bloqué solitude assurée

Une page déchirée

Un livre en pleurs

Grimace du clown

Chiens en détresse

Une maille à l'envers

Tout va de travers

Trois chatons tout mignons

Melon de Magritte

Château en Ecosse

Un canard emplumé

Dans la vase englouti

Misère, misère

Deux mailles à l'endroit

On marche pantois

Un bouquet chiffonné

Le sourire niais de la Joconde

Un déjeuner sur l'herbe

A viré au vert

Moustache en guidon de vélo

Dali en délires

Deux mailles à l'envers

C'est maintenant l'enfer

Une, deux, trois mailles à l'endroit

Une, deux, trois mailles à l'envers

Maille Endroit

Maille Envers

Tricot à refaire

Trop d'efforts

Fatiguée Vite au lit

 

Publié dans poésies et slams

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des gazouillis au tintamarre de la ville

Publié le par Aimela

Pour mon petit atelier de quartier  on avait  à écrire sur les sons 

Caen

Des gazouillis au tintamarre de la ville 

 

 

Mon père était menuisier charpentier et lorsqu'il nous amenait , enfin, il l'a fait une ou deux fois, ce n'était pas pour écouter les gazouillis des oiseaux mais pour nous apprendre le nom des arbres . Je dois l'avouer, j'ai tout oublié depuis. La forêt me rappelle mon père mais à part cela, je n'ai aucun ressenti, aucun sentiment, je suis indifférente . J'aime bien la forêt mais sans plus, je n'y vivrai pas plus d'une journée tout comme à la campagne où j'ai vécu plus de trente ans . Je n'y retournerai pas, trop de mauvais souvenirs. Je préfère la ville enfin ma bonne ville de Caen ni trop petite, ni trop grande, en plus je suis pas au centre alors je bénéficie quand même de la « campagne »

 

Quelle cacophonie au centre, les marteaux piqueurs tapent et piquent. Les voitures klaxonnent et râlent après les marteaux piqueurs. Le train sort de la gare en criant mort aux vaches, mort aux … Cela suffit répond le bus. Les enfants dans la cour d'école crient à qui mieux, mieux pendant que les adultes bien ou mal intentionnés se racontent les derniers cancans. Au loin, une cloche demande le silence mais personne n'écoute.  Un  joyeux tintamarre se fait entendre ! Lorsque soudain le pimpon de l'ambulance , pimpon, pimpon vient ramasser un marteau piqueur écrasé par le tramway qui stoppe net ses élucubrations.

Les bruits se sont tus par respect pour le marteau piqueur, les enfants sont rentrés en classe, les commères, allégées de leurs cancans se sont dispersées , les klaxons sont vidés de jus, le train parti n'injurie plus les forces de l'ordre. Fâchée, la cloche n'émet plus de sons et il reste moi sur le bord du trottoir qui apprivoise le silence. Le silence ? Non, les oiseaux se sont remis à piailler.

 

Le monde n'existe pas sans un bruit quel qu’il soit.

 

Publié dans prose mes textes

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Bonne année

Publié le par Aimela

 


Alors que l’année 2024 est partie, je tiens à vous adresser mes vœux les plus chaleureux pour 2025. Que cette nouvelle année soit empreinte  de paix, de douceur, de succès et d’éclats de bonheur. Qu’elle vous offre la force de réaliser vos rêves les plus chers et la joie de partager des instants précieux avec ceux que vous aimez. Bonne et heureuse année !

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