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La vendeuse de sandales

Publié le par Aimela

Pour miletune

 

 

La vendeuse de sandales

Je suis la vendeuse de sandales
La femme qu'on ne regarde pas l'hiver
Y pas de clients dans ma boutique
Drôle de métier
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma tête
Des milliers de rêves d'escapades

Et dans ma tête y a écrit
Que des  gamins se la coulent douce dans la neige
Pendant ce temps que je fais la gueule
Au fond de mon magasin
Paraît que y a pas de sot métier
Moi je ne ne vends que des sandales tout le temps

Je vends des sandales des petites sandales encore des petites sandales
Des sandales des sandales toujours des sandales
Des sandales de seconde classe
Des sandales de première classe

Je  vends des sandales, des sandales encore des sandales
Des sandales, des sandales, toujours des sandales

 

 

Publié dans poésies et slams

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Le voyage des mots

Publié le par Aimela

N'ayant plus d'inspiration  ni même la force de la forcer, je vous remets un vieux texte  qui pourrait m'inspirer  seulement le cœur n'y est pas pour le moment, j'espère que cela reviendra  un jour 


Le voyage des mots

Je ne me risquerai pas à vous conter une histoire que je n'ai pas ébauchée, Il me faut avant de commencer, esquisser quelques lignes sur une feuille de papier bleu.

 

Bleu le papier, bleue la mer, j'embarque sur un navire qui part au loin, sous d'autres cieux.  Soudain, un coup de vent chasse le soleil  et déclenche une tempête. Les vagues attaquent le pont de toute part. Je veux me  réfugier dans ma cabine mais une petite voix intérieure me dit  de rester...  là sous les trombes d'eaux. J'entonne une chanson de marin. Idiot n'est -ce  pas ? Je sais ... mais je ne peux pas entamer ce voyage sans inaugurer mes nouvelles émotions. Ce serait franchement lâche de ma part. J'aime me lancer des défis et celui-ci est de taille. Ce n'est pas ma vie que j'ébauche ainsi, j'ai horreur d'entamer  la longue litanie de mes malheurs. J'essaie simplement d'allumer chez vous la vision  que j'ai du pont,  accrochée comme Ulysse à mon mat. Allez  ! Allez  ! Amorcez la pompe  de l'imaginaire, ouvrez les vannes des rêves, Entreprenez ce récit  avec moi . Mettons en œuvre ce travail de titan.  Oublions tout ce que l'on a caché à la face du monde et enfournons toute ces sensations de peur, de plaisirs puis, lorsque tout sera bien stocké,  Je vous engage à prendre un papier bleu de préférence, ce sera plus facile. Prenez la plus belle  plume que vous ayez et entreprenez  le  voyage  des mots.

 

Je ne parlerai pas des débuts. Ce sera difficile de démarrer car vous n'avez jamais  pensé que vous pourriez  vous engager dans une telle aventure. Il faut dégrossir le travail. Écrire ! Toujours écrire,  mener la petite barque des mots à bon port  est une bien lourde charge mais quelle joie lorsque tout est fini. 

 

Publié dans prose mes textes

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