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Dans la famille

Publié le par Aimela

 

Dans la famille Dégradant, je demande la grand mère. Petite femme aux cheveux gris bien permanentés, En bonne écossaise d'origine, elle vous reçoit dans son salon avec une tasse de thé. Ne lui demandez de café, elle serait choquée.
 

Dans cette famille, je demande le fils, homme d'affaire très occupé, il ne s'occupe que très peu de ses trois enfants qu'il a à charge depuis que sa femme s'est envolée avec son amant lui laissant les marmots sur les bras. Il a demandé à sa mère de les éduquer.
 

Ludovic, le fils aîné est comédien, il court après les cachets et à part son métier, il s’intéresse à rien.
 

La première fille s'appelle Cindy. Elle est danseuse. Elle aime Ibrahim et Ibrahim l'aime mais ils se cachent car c'est mal vu dans la famille qui le prend pour un petit voyou. Elle est très proche de sa grand mère.

 

Shirley, la dernière déteste son prénom sorti tout droit sorti d'une série idiote à la télé. Elle se fait appeler Lilas par ses copines. Ne voulant pas être à la charge de son père, elle a déménagée de chez lui à sa majorité toute neuve. Elle fait de petits boulots pour continuer ses études dans l'architecture. Elle aurait mieux aimé la sculpture mais les commandes sont rares dans cette discipline.

 

Publié dans prose mes textes

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Ma cash !

Publié le par Aimela

Ma cash !

« C'est le plus grand des voleurs

Oui mais c'est un gentleman

Il vient chez vous la nuit

Sans déranger votre sommeil »


 

Lui, un grand voleur ? Ma cash oui, l'autre jour, il m'a bousillé ma serrure au pied de biche et il n'y a pas été de main morte, j'ai retrouvé la serrure et un bout de ma porte par terre dans le couloir d'ailleurs c'est ce qui m'a réveillé alors que je rêvais de paradis perdus. Je me suis levée d'un coup, j'ai couru dans la salle et là quelle surprise, rien n'avait bougé. Les fleurs dans le vase n'avaient même pas été déplacées. Les tiroirs étaient certes bien ouverts mais mes collections de coquillages et d'autres lubies amassées depuis des ans semblaient surprises que je les dérange . Mon porte monnaie baillait dans mon sac, c'est qu'il était vide et là, je ne peux pas accuser le cambrioleur, je l'avais vidé moi même pour une petite gâterie achetée dans la journée quand aux cartes, cela fait longtemps qu'elles ne sont plus de service et sont au garde à vous, prêtes à reprendre du service. J'ai appelé la police qui ne pouvait rien faire car rien n'a été volé. J'ai insisté mais rien à faire. Le policier m'a quand même donné un conseil : Aller chez les disciples de Freud pour me soulager de ma frayeur . Et quoi encore ? Je ne vais pas en plus de racheter une porte,  aller dépenser de l'argent pour parler aux charlatans.


 

« C'est le plus grand des voleurs

Oui mais c'est un gentleman

Il vient chez vous la nuit

Sans déranger votre sommeil »


 

  1. paroles sont sorties d' une chanson de Jacques Dutronc « Le gentleman cambrioleur » Elles ne se suivent pas forcément mais là aussi, c'est un peu surréaliste ... comme le cambrioleur.

 

Publié dans prose mes textes

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