Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

sketchs

L’auteur et le clavier

Publié le par Aimela

 

L’auteur et le clavier

 

Ceci est un conte pouvant être la suite de "Ce que femme veut" puisque c’est de la même veine

 

 

Dans un pays ignoré de tous, vivait l’ auteur en quête d’inspiration. Il avait fait parler la page et le crayon se trouvant à sa disposition. Le crayon, ne voulant plus travailler, il ne lui restait plus rien que le clavier . Il n’allait tout de même pas l’utiliser pour son conte...

 

Le clavier :

Et pourquoi pas ? Je te sers non ?

 

L’auteur :

Tu n’as pas l’âme de la page et la sensibilité du crayon

 

Le clavier :

Tu peux en parler du crayon, c’est un rabat-joie, à râler pour un oui ou pour un non. Moi je ne dis rien, je me laisse frapper dessus.

 

L’auteur :

Tu parles tu caches tes touches afin que je m’y perde.

 

Le clavier :

Je ne cache rien, c’est toi qui es nase, tu n’es pas capable de retenir l’emplacement de chaque lettre.

 

L’auteur :

Je croyais que tu ne disais rien, maintenant tu me trouves nulle, il faudrait savoir. Tu n’es pas mieux que le crayon.

 

Le clavier :

C’est toi qui m’a attaqué avec tes remarques acerbes. Mes lettres sont toujours à la leur place mais comme cela ne te plait pas, je vais les changer.

 

 

 

Aussitôt dit aussitôt fait. Les touches se dégagèrent, se mirent à danser une gigue folle sous les yeux ahuris de l’auteur. Les attraper... Pas la peine , elles sautaient de ses mains pour voler de plus en plus haut. Au bout d’un moment, fatiguées, elles se re déposèrent sur leur support, au grès de leur fantaisie. Il n’y avait plus AZERTY au début... les lettres s’étaient mises à écrire :ANERI. Le q avait pris la place du G. Le U, celle du H qui lui avait préféré le K... Pour un K c’était un cas... Impossible de s’y retrouver. L’auteur ramait déjà... devant son clavier. Il coula corps et bien, aspiré par la touche suppr... Que faire ? . Il n’osait plus rien dire de peur de fâcher encore plus le clavier. Il voulait écrire mais pas dans ces conditions. Il lui fallait son clavier avec les lettres au bon endroit. Pas ce chantier.

 

 

L’auteur :

Clavier, s’il te plaît ?

 

Le clavier :

Tu as vu hein ! De quoi je suis capable. Que veux tu ?

 

L’auteur :

S’il te plaît, remets tout en place

 

Le clavier :

Pourquoi faire ?

 

L’auteur :

Pour que je puisse écrire mon histoire

 

Le clavier :

Tu peux, tu as toutes les touches

 

L’auteur :

Oui mais pas à la bonne place

 

Le clavier :

Tu râlais car tu ne t’y retrouvais pas, je t’ai aidé. Tu dois être ravie maintenant

 

L’auteur( ne voulant pas exaspérer le clavier)

Oui mais s’il te plait peux tu, dans ton immense gentillesse, remettre les touches où elles étaient avant qu’elles dansent? Juste pour me rafraîchir la mémoire. S’il te plaît

 

Le clavier(très futé)

Tu ne chercherais pas par hasard à me piéger ?

 

L’auteur( gêné)

Bien sûr que non. Tu es trop intelligent pour que j’essaie.

 

Le clavier :

Bon si tu me parles comme cela, je vais faire un effort mais saches que si je t’entends encore rechigner devant moi, Je changerais tout et peut-être que cette fois là, je supprimerai des touches. Tu as bien compris ?

 

L’auteur :

Merci, oh merci !. Promis, je ne te reprocherai plus rien.

Comme promis le clavier, a mis de l’ordre dans ses touches et l’auteur s’est tu . Ils ne sont pas encore les meilleurs amis du monde , mais ils y travaillent... bien .Pas le choix. L’auteur veutt écrire son conte.

 

 

 

 

 

Publié dans sketchs

Partager cet article
Repost0

Ce que femme

Publié le par Aimela

 

 

Ce que femme...

 

 

 

Il était une fois... Dans un pays qu’on appelait le Boulkikistan, un roi et une reine.

 

Le crayon - Pourquoi m’as tu sorti, si pour écrire des noms de pays que je ne connais pas.

 

L’auteur - Parce que j’essaie d’écrire un conte. Dans les contes il y a beaucoup d’imaginaire, des pays qui n’existent pas.

 

La page - Si tu commences à expliquer le pour qui et le pourquoi, t’as pas fini... Tu n’as écrit qu’une phrase... la plus facile.

 

L’auteur - Je sais, C’est le crayon qui m’a interrompu avec ses commentaires. Le roi et la reine vivaient heureux sur une terre prospère, le ciel était toujours bleu et les habitants heureux.

 

Le crayon - Si c’est pour raconter que tout le monde est heureux, cela n’en vaut pas la peine, reposes moi car le sang commence à m’envahir le cerveau... Ce n’est pas agréable du tout.

 

La page - Moi, je suis contente, ta pointe me caresse partout, je sens des sensations dans toute ma feuille.

 

Le crayon - Et si je te griffais, tu seras contente aussi ?

 

La page - Ce que tu peux être désagréable par moments, je plains l’auteur.

 

Le crayon - Tu parles d’un auteur, il n’est pas capable d’aligner deux lignes sans faire de fautes... Alors pour écrire un conte... Laisses moi rire...Gras.

 

L’auteur - Est-ce que c’est fini de vous chamailler tous les deux, Vous m’empêchez de me concentrer sur la suite...

 

Le crayon - On l’a connait « Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». C’est dans tous les contes.

 

L’auteur - J’ai envie d’une autre fin, J’ai envie que tout se finisse mal, j’ai le droit... Non ?

 

La page - Tu as tous les droits cher auteur, tu es le maître on obéit.

 

Le crayon - Tu obéis, moi j’en ai assez de toutes ces sornettes, je veux dormir.

 

L’auteur - Il n’est pas question de repos pour l’instant, mon histoire n’est pas finie. Je te laisserai tranquille plus tard.

 

Le crayon – Grrr! ...

 

La page - Tu vois crayon, je te l’avais dit, pas moyen de l’arrêter.

 

Le crayon - Pourquoi ?

 

La page - L’auteur est une femme

 

Le crayon - Oui et alors ?

 

La page - Tu n’as jamais entendu dire que ce que femme veut... Dieu le veut.

 

Le crayon - J’ai peut-être une idée...

 

La page - Laquelle ?

 

Le crayon - Tu vas voir...

 

L’auteur - C’est bon pour ce soir, j’ai mal au bras, de plus je n’y vois plus rien. Allons nous coucher.

 

Le crayon - Ouf ! J’ai gagné. Du repos bien mérité.

 

La page - Pour ce soir, oui... Mais demain ?

 

Le crayon - Demain est un autre jour.

Publié dans sketchs

Partager cet article
Repost0

Excalibur et Durandale

Publié le par Aimela

Excalibur

 

Excalibur

Et Durandal

 

 

Ce texte n'est qu'une fiction. Dans la réalité, il est impossible de réunir ces deux épées puisque l'une fut celle d'Arthur et l'autre de Roland. L'un et l'autre ne vivaient ni dans le même pays ni à la même époque . Les faire se rencontrer est un délire que votre humble auteur a pourtant organisé, au château moyenâgeux du Mont Orgueil, sur île Jersey. Eh oui! Quoi de mieux qu'un château sur la mer entre deux pays ennemis pendant des... siècles.

Ces deux épées d'un certain âge pour ne pas dire le contraire, vu qu'elles sont très susceptibles, se sont donné rendez vous. Pour qui? Pourquoi? Je n'en sais rien. Je ne suis ici que pour écouter et raconter fidèlement leurs discutions.

 

Moi<< Bonjour mes dames, heureuse de vous rencontrer toutes les deux.

 

Durandal – Je ne suis pas ma dame mais demoiselle

 

Moi ( entre les dents) cela commence bien, si je commence à les froisser

 

Excalibur – Qu'est-ce que vous marmonnez? Parlez plus haut, je n'entends plus grand chose.

 

Moi – c'est vrai que cela vous fait de l'âge maintenant.

 

Durandal – C'est normal qu'elle n'entende plus très bien, elle était coincée dans un roc, elle a quelque peut rouillé de la feuille.

 

Excalibur – Toi, tu n'as rien à dire . Roland a tellement soufflé dans son cor qu'il ne t'en reste pas beaucoup non plus.

 

Moi – Demoiselles, du calme. J'aimerai savoir ce que je fais ici à parler avec des épées?

 

Durandal – Nous aimerions l'une et l'autre laisser un peu de notre souvenir sur le monde.

 

Excalibur – C'est vrai, on raconte les exploits de nos maîtres mais si on avait pas été là , ils n'auraient pas fait grand chose.

 

Moi( abasourdie) Mais... Vous êtes copines toutes les deux?

 

Durandal – Bien sûr, jeune dame. Les guerres sont le fait des hommes non des armes.

 

Excalibur, Nous sommes à leur service, on fait ce qu'on peut mais on n'a pas de haine.

 

Durandal – Vous ne savez pas à quel point cela nous déchirait de devoir étriper quelqu'un.

 

Excalibur – Il faut le dire jeune dame que nous, on ne voulait pas dépecer les innocents, faire des veuves et des orphelins.

 

Moi – Mais vous êtes des armes. Vous auriez servi à quoi sinon?

 

Durandal – A découper des pommes ou de la viande.

 

Moi( ironique) Des pommes? Mais vous vous êtes vues toutes les deux avec une longue lame. Couper une pomme? Laissez moi rire. Hihihi

 

Excalibur – Elle n'a pas tout à fait tort. Je pense que l'on est un peu trop longue et lourde pour une pomme.

 

Moi( de plus en plus hilare) Lourde hihihi, il faut vous soulever à deux mains et encore pour vous Excalibur ,un royaume de seigneurs n'a pas réussi à vous sortir de votre rocher et vous ne voulez découper que des pommes hihihi, hihihi, hi...

 

Durandal – Suffit de vous moquer jeune dame ou sinon je me fâche.

 

Moi – Je voudrais bien vous y voir qu'on s'amuse un peu. Il n'y a personne ici pour vous prendre en main et me découper.

 

Excalibur – Ma pauvre Durandal , nous sommes bien vieilles maintenant; notre lame est émoussée et personne ne veut plus nous toucher, trop fragiles, qu'ils disent. J'aimerai tant me cacher de tous et finir dans un fourreau tout chaud.

 

Durandal – Tu es folle toi. Qui de tous ces gens parleront si bien de Roland et d'Arthur que nous?

 

Excalibur – Tu as raison. Qu'est- ce qu'il était beau mon Arthur. Je n'ai jamais eu depuis de maître aussi beau et valeureux que lui.

 

Durandal – Ton maitre était peut-être beau mais pas aussi beau que Roland. Toutes les demoiselles tombaient amoureuses de lui dès qu'elles le voyaient mais c'est moi qu'il caressait de ses jolies mains. Dieu que je l'aimais , malheureusement il est mort à Roncevaux. Son oncle n'est pas venu à son secours. Il a pourtant sonné, sonné de son cor, en vain. Depuis j'ai eu aussi d'autres maîtres mais jamais je n'ai redonné mon cœur comme à Roland.

 

Moi( incrédule) - Vous avez appartenu à d'autres chevaliers? Moi qui croyais que vous n'aviez chacune qu'un seul maître?

 

Durandal – Fadaises que tout cela, vous lisez trop de romans à l'eau de rose. Comment croyez vous que nous sommes amies.

 

Excalibur – On s'est rencontré sur un champ de bataille. Mon seigneur en mourant m'a laissé tomber et le seigneur de Durandal m'a relevé et m'a prise sous son aile. On a discuté pendant quelques années et on s'est perdu de vue lorsqu'il est mort lui aussi sur un champ de bataille , laissant Durandal dans d'autre mains... malheureusement.

 

Durandal – Oui, c'est vrai et je suis apparu dans vos rêves douce dame pour que je puisse retrouver Excalibur. Nous vous en remercions toutes les deux n'est ce pas Excalibur.

 

Excalibur - Oui maintenant on peut mourir tranquille . On a tout raconté et on s'est retrouvées. Vous pouvez partir maintenant gente dame. N'oubliez pas d'éteindre les lumières avant de sortir. Nous aimons la nuit.

 

 

Durandal

 

Publié dans sketchs

Partager cet article
Repost0

1 2 3 > >>