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prose mes textes

Effondrement

Publié le par Aimela

   La rentrée à mon petit atelier, chacun écrivait un mot sur  un papier , un mot  tiré au sort et l'on devait écrire  un texte  ayant ce mot puis un second mot tiré et l'on continuait et enfin un troisième mot  pour finir notre texte, voici les mots dans l'ordre : spectateur, odeur, silence. Voici mon texte

 

 

Effondrement

 

Le monde tourne à l'envers et c'est la folie. Les gouvernements sont tellement corrompus que les peuples se révoltent. Ne voient-ils pas les oligarques que nous sommes au bord du gouffre ? Bien sur que si, ils le savent, c'est leur but recherché afin de nous anéantir avec eux .

 

Après ma colère, ma tristesse, je regarde en spectateur les courants ascendants et descendants leur ignominie de plus en plus grande. Ce n'est pas que je sois résignée, loin de là mais m'acharner à la lutte me fait plus de mal que de bien alors pour ne pas me retrouver dans un asile, je prends du recul, peut-être plus tard lorsque je serai capable de m'investir sans mal, je retournerai dans l'arène quoique une arène c'est guerrier et moi, je ne désire que la paix.

 

J'espère que la justice pourra en temps voulu, mettre tous les traîtres  dans le gouvernement en taule mais elle est pourrie tout comme les hautes instance de la médecine ainsi que les journaleux menteurs qui ne sont pas pour moi en odeur de sainteté, loin de là .

 

L’effondrement n'est-il pas nécessaire afin de commencer une nouvelle civilisation emplie de paix et d'amour entre les hommes ? Est-ce utopique de rêver à un monde meilleur ? Je ne le pense pas mais pour cela, il nous faudra faire silence et réfléchir pour le bien de tous. En attendant c'est mal parti, il n'y a jamais eu autant de ruptures, divisions et la haut , les psychopathes rient de voir qu'ils gagnent encore et toujours. On ne comprendra jamais que l'union fait la force.

 

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Les émotions

Publié le par Aimela

Les émotions

 

Je n'ai pas toujours les mêmes émotions lorsque j'écris , que je sois seule ou en atelier, Cela dépend des jours et de mes humeurs.

 

Souvent, enfin depuis quelques temps, c'est la colère que je décharge sur papier ou ailleurs. D'autre fois, ne ressentant rien de spécial, c'est mon imagination qui prend le relais et là, je n'ai aucune limite tant elle est débridée . Il faut dire aussi que cela fait très longtemps que j'écris .

 

J'ai remarqué et ce depuis longtemps, ce que j'écris est souvent noir alors que lorsque je fais de la peinture, cette couleur est absente totalement même si je suis en colère ou triste . En peinture, je me décharge de rien, je me remplis de bonnes ondes, j'ai besoin de plein de couleurs, rouge, jaune, bleu même le vert que je n'aime pas mais je me sers que foncé acceptable à mes yeux , il ne faut pas non plus charrier.

 

J'ai arrêté la peinture contrairement à l'écriture peut-être que pour moi, la vie devient de plus en plus noire, que l'espérance a disparu de mon vocabulaire et de ma vie, les couleurs de la vie n'entrent plus et cela me rend triste . Certes mon imagination fait surface de temps à autre mais ce n'est plus pareil, il n'y a plus de joie, il n'y a même plus de colère , le monde coule sur moi comme sur un imperméable et ça, je n'aime pas. Je veux retrouver les couleurs dans l'écriture. Je veux du rouge, du jaune, du bleu. Je veux rire, chanter, vibrer et là , je suis une coquille vide qui n'écris que pour conjurer les souffrances.

 

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Urgence pour deux

Publié le par Aimela

Urgence pour deux

 

Dans un coin de campagne américaine, une maison blanche au bord d'une forêt de sapins. Devant-elle, un chien court après une balle que lui a lancée John assis à l'entrée de la maison. Son épouse est debout croisant les bras ; l'un et l'autre expriment un ennui profond mais personne ne parle, et que dire ? Rien, rien, il n'y a rien à dire. Monsieur songe à ce qu'il aurait réussi s'il n'avait pas épousé Molly sous un coup de foudre aussitôt éteint mais il est trop tard. Il s'était marié à Las-Vegas sous les yeux d'un faux Elvis Presley et avait amené son épouse dans la blanche maison de ses parents en attendant de trouver un meilleur métier mais il n'a jamais trouvé et c'est là assis qu'il essaie de combattre son ennui. Il me faut trouver une solution se dit-il, je me meurs à petit feu avec mes parents et Molly qui ne parle pas. Je sais qu'elle m'en veut et je la comprends. Je vais demander le divorce mais acceptera-elle ?

 

Molly, debout les bras croisés refoule sa rancœur à grand peine. Lorsqu'elle a aperçu John pour la première fois, son cœur a fait boum d'un coup et lorsqu'il lui a dit qu'ils allaient se marier, elle a dit oui et ce fut vite fait mais jamais elle se serait imaginée qu'il l'enfermerait dans une maison austère au fin fond de la campagne pour s'occuper de ses parents trop vieux pour gérer la ferme. Elle a horreur de la ferme, elle a horreur de la campagne, elle en a plus que marre de veiller sur des vieux séniles mais comment partir ? Sans un sou, sans permis, elle rage contre elle, contre lui, contre l'ennui qui la ronge. Il faut que je me barre d'ici, se dit-elle et il y a urgence car je n'en peux plus mais refusera t-il ?

 

Il se décide.

 

Elle se décide et ensemble : Je n'en peux plus.

Pour une fois, l'unique fois depuis qu'ils sont dans leur calvaire, ils réussissent à se comprendre et c'est ainsi que John l'emmena dans sa voiture pour Réno où ils divorcèrent très vite, ensuite ils partirent chacun de leur côté. Seul le chien est resté dans la maison blanche où il s'ennuie prodigieusement, plus personne pour lui lancer la balle.

 

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