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prose mes textes

Rarement peur

Publié le par Aimela

La consigne de mon petit atelier d'écriture

Voltaire disait<<la tristesse et la crainte, deux sentiments bien désagréables....

Que se passe t-il quand je suis triste ou que j'ai peur ?

Ajoutez y les regrets, c'est le pire état de l'âme >>

Quand dites vous ?

 

Rarement peur

 

A part des rats, je n'ai pas de peurs particulières, par contre les angoisses m'étreignent très facilement et ce pour des raisons qui feraient rire les plus braves qui eux auraient peur de la maladie ou de la mort.

 

Mes angoisses se présentent lorsqu'elles sont fortes par un mal de tête, de ventre, mal à respirer, la sueur me coule de partout du corps, dans ce cas, je m'assoie ou sinon, on me retrouve évanouie sur le sol. C'est arrivé ces derniers temps avec la muselière.

 

Lorsque les angoisses sont plus légères comme sortir de chez moi pour des papiers ou autres, elles me stressent et je me mets en colère de ne pas pouvoir les calmer et je me juge de ce que je vois de moi qui me répugne alors c'est sûr que si j'ai des personnes qui sont près de moi à ce moment là, elles en prennent plein leur grade , je sais c'est idiot mais je ne peux m'en empêcher alors, je combats cette colère si prompte à surgir. Vous me direz d'enlever les angoisses pour éviter les colères, c'est bien mais si difficile à réaliser.

 

Après la colère, les angoisses vient la tristesse mais je ne ressens rien de désagréable avec elle, elle vient, elle passe puis s'en va doucement, c'est comme ça, c'est la vie et on fait avec .

 

Ajoutez y les regrets , c'est le pire état d'âme disait Voltaire. Il y a eu un temps où j'en aurais mis une tonne tant j'en avais mais maintenant, c'est terminé, le passé est le passé et ce que l'on a fait hier ou avant ne sont plus d'actualité.

 

Les regrets empêchent de vivre même si en ce moment c'est compliqué alors si on ajoute les regrets, c'est l'enfer. Oui, j'ai fait des erreurs, oui, je m'en suis voulue mais ces erreurs, je les ai comprises et me permettent de ne plus les reproduire et de grandir au fond de moi, au moins un peu.

 

Je refuse de revenir à cette vie de regrets permanents. Je veux reconstruire avec d'autres âmes, un monde nouveau fait d'amour, de pardon, de solidarité et je chemine cahin-caha vers ce lieu où tout le monde sera heureux mais est-ce utopiste ? Je ne sais pas mais je l'espère.

 

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La dèche

Publié le par Aimela

Marie Bashkirtseff

 

Pour miletune

 

La dèche

 

Des gamins pauvres des rues, tous plus pauvres les uns que les autres, se sont retrouvés dans un terrain vague.

Il y a là Augustin, le plus grand avec sa sacoche, Georges, Auguste qui ne s'en laisse pas compter, Victor, Grégoire toujours admiratif et petit Jean, les mains croisés dans le dos, qui écoute religieusement la parole des grands.

 

Augustin a sorti de sa sacoche un bout de bois et un papier.

 

J'ai tout préparé, il faut que l'on s'organise afin de pouvoir manger tous les jours car là, c'est la dèche. Il n'y a du boulot nulle part, quant à mendier, cela ne nourrit qu'un seul d'entre nous et encore.

 

Que proposes-tu ? demande Auguste méfiant.

 

On peut se répartir dans la ville et proposer aux bourgeois notre aide pour quelques sous.

 

Tu sais bien qu'ils ne donneront rien, moi je n'ai eu qu'un quignon de pain jeté à la poubelle, répond Georges.

 

Mais ça c'est parce que nous sommes toujours ensemble, cela fait peur. Non, il nous faut être seul chacun de notre côté et tout ramener le soir.

 

Chouette idée ! s'exclame Grégoire.

 

Je ne suis pas d'accord, répond Auguste. Qui sait si l'un d'entre nous ne gardera pas les sous pour lui ?

 

Tu as mieux ? demande Augustin.

 

Non, mais il y a peut-être d'autres solutions comme être deux par deux, ainsi si l'un garde, l'autre peut cracher le morceau.

 

Quel morceau si on n'a rien ? questionne petit Jean, et puis moi, je suis petit, je ne peux pas aider.

 

Non, toi tu continueras la manche mais près de la grosse église, les autres ne valent rien. Il y a toujours de belles dames qui sortent de là, elles te donneront bien quelque chose.

 

Tout le monde est d'accord même Auguste pour petit Jean. Il faut dire que celui-ci est son frère alors, si petit Jean a quelques pièces, il en profitera.

 

Bon, c'est réglé pour petit Jean mais pour le reste, il faudra prendre une décision.

 

C'est toi qui es le plus grand tu sais mieux que nous, tu pourrais être notre chef, dit Grégoire.

 

Ah non alors, s'insurge Auguste, je ne veux pas de chef, les chefs commandent et nous on obéit, c'est çà ? Je refuse, faites ce que vous voulez moi je m'en vais. S'adressant à petit Jean, viens, on se tire, on y arrivera bien tout seuls.

 

J'veux pas, hurle petit Jean, je veux voir les belles dames.

 

Non, j'te dis ! Viens, ils vont nous la faire à l'envers ceux-là, en montrant le reste du groupe.

 

Et Auguste attrape petit Jean en pleurs par le bras et le tire en dehors de la réunion.

 

 

 

 

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Je suis moi

Publié le par Aimela

Je suis moi

LA MÉTAMORPHOSE

"On rêve plus ou moins de se métamorphoser en animal, objet ou monument"

 

Je suis moi

 

. Elle est bien gentille, Valérie, avec sa métamorphose. Je refuse de me transformer en humain. Les humains sont fous. Ils cassent tout, s’entre-tuent, polluent l’atmosphère avec leurs usines, leurs voitures. Je ne suis pas le toutou à sa mémère qui obéit au doigt et à l’œil. Je suis indépendante, il suffit qu’on me dise blanc pour que je pense noir. Curieuse de la vie, je vagabonde au gré de mes humeurs, de mes plaisirs, lançant au passage un coup de griffes aux emmerdes de chaque jour. Mes ronrons... Il faut les mériter. Joueuse, je m’extasie devant les touches de l’ordinateur que ma maîtresse malmène allègrement. Si je pouvais lécher ses textes, cela l’arrangerait peut-être. Fini l’ordinateur, j’ai faim, j’ai soif, miaou, alors ça vient ? Je suis pressée, des copains à voir...Enfin, je suis repue, mes copains virés, pour l’instant. Je croyais qu’ils voulaient me passer un fil à la patte. Heureusement, sur le retour, je rencontre un nouveau, très futé, qui me prévient. Ma maîtresse me ment pour me garder. Elle rêve...Cela me fatigue... A moi, les douceurs d’un lit douillet... Chut, je dors !

 

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