L'histoire déménagée ( pour miletune)
Je ne peux pas être sans répondre à la proposition d'écriture mais la couleur ambiante me déplaît sérieusement, il y a trop de vert et moi, le vert, je n'aime pas. Certes, j'en pose quelques touches en peinture mais jamais, je barbouillerai la toile de cette couleur. On dit que le vert est couleur d'espoir , espoir de quoi ? Solitude , tristesse an fond de la campagne qui m'ennuie alors je peins le banc en rouge flamboyant et je le traîne tant bien que mal plus mal que bien car j'ai de tous petit bras et peu de force, de plus, je suis seule pour cela car bien sûr les copines me raillent au lieu de m'aider...
Revenons à nos moutons qui sont absents de l'image,encore une chose qui aurait pu me convaincre à rester sur place mais ils sont partis et moi, je tire, tire douloureusement mon banc sur la plage , au bord de l'eau pas de trop non plus car si je tombe dedans , ne sachant pas nager,je disparais corps et âme sous les regards indifférents des mouettes quoique, ma carcasse pourrait les intéresser vu ma corpulence...
Bien installée sur ce banc, je déguste la première page du nouveau roman de Jeanne Benameur » laver les ombres » bien plus passionnant,enfin je pense, que les feuilles emplis de mauvaises nouvelles et insaisissables d'un journal pris dans le vent qui souffle et m'endort doucement en rêvant de longs voyages …
A mon réveil, je me retrouve sur ce banc vert dans un champ tout vert encore avec un vulgaire journal dont les pages ne s'ouvrent pas comme je l'entends. Je vais chercher mon pot de peinture rouge et.... on revient au début de l'histoire qui n'en finit pas.