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Faut qu'ça bouge ( slam)

Publié le par Aimela

 

A mon petit atelier d'écriture, nous avions ce jour un morceau un slam de Grand Corps Malade dont certains mots ou phrases étaient retirés. Va te débrouiller avec ça. J'ai fait ce que j'ai pu et voici le résultat :

 

Faut qu'ça bouge

 

 

 

 

Je fais partie de cette masse populaire, les moins que riens, les sans dents

 

Que nos chers présidents humilient en les traitant de fainéants

 

C'est vrai qu'il suffit de traverser la rue pour trouver du travail

 

On l' a traversée matin, soir, de janvier à décembre vaille que vaille

 

Nous sommes tombés malades, certains, même, se sont suicidés

 

Car personne nous a vu , nous a écouté, c'est comme cela, c'est notre destinée

 

 

 

 

J' me suis levée, moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite

 

j' n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge

 

Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge

 

 

 

 

Où s'arrêtera la méchanceté de ce gouvernement avide

 

Devant le malheur des gueux aux ventres vides ?

 

Avec les arrestations, les blessures, les humiliations

 

C'est la démocratie qu'il tue à coup de flash-ball et de bastons

 

Contre nous, les petits jusqu'à tous nous éliminer

 

 

 

J' me suis levée , moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite

 

j'n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge

 

Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge

 

 

 

 

Le président règne sur ses skis ou sur le trône

 

Il lui manque plus sur sa tête de nœud, la couronne

 

Le ministre de l'intérieur a une gueule de pastèque

 

Se trémousse en belle compagnie en discothèque

 

La haine et le mépris du peuple les embrasent tout entier

 

 

 

 

J' me suis levée , moi, j' lui dit non avec la main et j 'redémarre bien vite

 

j' n'ai plus confiance, j' suis pressée, faut qu' ça bouge

 

Avec les gilets jaunes, les écologistes et les autres, je vois rouge

 

Publié dans poésies et slams

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Effondrement

Publié le par Aimela

   La rentrée à mon petit atelier, chacun écrivait un mot sur  un papier , un mot  tiré au sort et l'on devait écrire  un texte  ayant ce mot puis un second mot tiré et l'on continuait et enfin un troisième mot  pour finir notre texte, voici les mots dans l'ordre : spectateur, odeur, silence. Voici mon texte

 

 

Effondrement

 

Le monde tourne à l'envers et c'est la folie. Les gouvernements sont tellement corrompus que les peuples se révoltent. Ne voient-ils pas les oligarques que nous sommes au bord du gouffre ? Bien sur que si, ils le savent, c'est leur but recherché afin de nous anéantir avec eux .

 

Après ma colère, ma tristesse, je regarde en spectateur les courants ascendants et descendants leur ignominie de plus en plus grande. Ce n'est pas que je sois résignée, loin de là mais m'acharner à la lutte me fait plus de mal que de bien alors pour ne pas me retrouver dans un asile, je prends du recul, peut-être plus tard lorsque je serai capable de m'investir sans mal, je retournerai dans l'arène quoique une arène c'est guerrier et moi, je ne désire que la paix.

 

J'espère que la justice pourra en temps voulu, mettre tous les traîtres  dans le gouvernement en taule mais elle est pourrie tout comme les hautes instance de la médecine ainsi que les journaleux menteurs qui ne sont pas pour moi en odeur de sainteté, loin de là .

 

L’effondrement n'est-il pas nécessaire afin de commencer une nouvelle civilisation emplie de paix et d'amour entre les hommes ? Est-ce utopique de rêver à un monde meilleur ? Je ne le pense pas mais pour cela, il nous faudra faire silence et réfléchir pour le bien de tous. En attendant c'est mal parti, il n'y a jamais eu autant de ruptures, divisions et la haut , les psychopathes rient de voir qu'ils gagnent encore et toujours. On ne comprendra jamais que l'union fait la force.

 

Publié dans prose mes textes

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Les émotions

Publié le par Aimela

Les émotions

 

Je n'ai pas toujours les mêmes émotions lorsque j'écris , que je sois seule ou en atelier, Cela dépend des jours et de mes humeurs.

 

Souvent, enfin depuis quelques temps, c'est la colère que je décharge sur papier ou ailleurs. D'autre fois, ne ressentant rien de spécial, c'est mon imagination qui prend le relais et là, je n'ai aucune limite tant elle est débridée . Il faut dire aussi que cela fait très longtemps que j'écris .

 

J'ai remarqué et ce depuis longtemps, ce que j'écris est souvent noir alors que lorsque je fais de la peinture, cette couleur est absente totalement même si je suis en colère ou triste . En peinture, je me décharge de rien, je me remplis de bonnes ondes, j'ai besoin de plein de couleurs, rouge, jaune, bleu même le vert que je n'aime pas mais je me sers que foncé acceptable à mes yeux , il ne faut pas non plus charrier.

 

J'ai arrêté la peinture contrairement à l'écriture peut-être que pour moi, la vie devient de plus en plus noire, que l'espérance a disparu de mon vocabulaire et de ma vie, les couleurs de la vie n'entrent plus et cela me rend triste . Certes mon imagination fait surface de temps à autre mais ce n'est plus pareil, il n'y a plus de joie, il n'y a même plus de colère , le monde coule sur moi comme sur un imperméable et ça, je n'aime pas. Je veux retrouver les couleurs dans l'écriture. Je veux du rouge, du jaune, du bleu. Je veux rire, chanter, vibrer et là , je suis une coquille vide qui n'écris que pour conjurer les souffrances.

 

Publié dans prose mes textes

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